Unfilm sur la rafle du Vel' d'Hiv', dont furent victimes plus de 13 000 juifs français, parmi lesquels de nombreux enfants, les 16 et 17 juillet 1942. Voir la bande-annonce
Une victime des expérimentations nazies montre ses cicatrices lors du procès de Nuremberg, en 1946. DPA/AFP Lui seul pouvait écrire ce livre-là. Michel Cymes n'est pas seulement le présentateur du Magazine de la santé, sur France 5, et le chouchou du Zapping, sur Canal+. Il est aussi médecin et petit-fils de déportés. A ce titre, il portait cet ouvrage en lui depuis des années. Refusant l'idée préconçue que les bourreaux des camps étaient "des ratés, des praticiens pas très malins, influencés par leur environnement et l'idéologie", il s'interroge "Comment peut-on vouloir épouser un métier dont le but ultime est de sauver des vies, et donner la mort à ceux que l'on ne considère plus comme des êtres humains?" Des expériences menées de manière "désintéressée"[...] Nous sommes à la fin de 1946. Le procès de Nuremberg, qui s'est tenu de novembre 1945 à octobre 1946, vient à peine de s'achever que débute le procès des médecins, un des procès qui se sont aussi tenus à Nuremberg. La tâche des experts est loin d'être aisée ils doivent rendre la justice pour des actes que l'évidence et le sentiment font immédiatement basculer dans l'horreur, l'horreur inqualifiable et inimaginable des expérimentations sur l'être humain. [...] Les membres de la commission, puis l'auditoire, découvrent qu'à Dachau, Sigmund Rascher a fait agoniser des prisonniers dans des piscines glacées pour mener des recherches sur l'hypothermie; qu'à Buchenwald et Natzwiller les victimes ont été infectées sciemment avec du typhus, du choléra et d'autres maladies infectieuses; qu'à Ravensbrück, il s'agissait de casser les genoux des femmes pour mener des expériences sur les muscles; qu'à Auschwitz, Mengele a eu tout le loisir de donner libre cours à ses fantasmes sur la gémellité. [...] A mon souvenir se sont ajoutés le négationnisme, le révisionnisme, l'"humorisme" nauséabond, toutes les petites phrases entendues, sibyllines, prononcées de façon anodine "C'est pas bien ce qu'ils ont fait, mais ça a quand même fait avancer la médecine..." Et si c'était vrai? Impossible. Dans mon esprit cartésien scientifique, dans mon petit cerveau de médecin nourri à l'éthique, l'horreur n'aboutit pas à des avancées médicales. Je me persuadai que de tels tortionnaires étaient tous de petits médecins, rejetés par leurs pairs, ridiculisés par la faculté et qui avaient trouvé, enfin, les moyens de prouver qu'on se trompait sur eux. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement [...] Une autre idée préconçue est que ces expériences n'aient eu aucune utilité. Il est vrai que, d'un point de vue méthodologique, elles ne sont pas "reproductibles" et que, d'un point de vue statistique, elles ne sont pas représentatives le panel est "trop" restreint. En outre, ces expériences n'apprirent rien que l'on ne sût déjà sur l'hypothermie, la mescaline, la consommation d'eau salée, l'évolution des plaies ouvertes ou le déroulement des maladies infectieuses jusqu'à la mort. Toutefois, les résultats n'ont pas tous été inexploités, à défaut d'être inexploitables. Huit des 23 médecins ou infirmières jugés au procès de Nuremberg, le 21 novembre 1946, pour des expérimentations contraire au serment d'Hippocrate sur des prisonniers de camps de / AFPTorturer l'homme pour épargner les bêtes[...] L'élément le plus intéressant, pour comprendre, est à mes yeux les arguments que les médecins ont donnés pour leur défense lors du procès. Naturellement, je ne crois pas qu'ils soient justes, mais ils témoignent de leur vérité, de l'histoire, dont ces médecins voulaient qu'elle soit crue, à commencer peut-être par eux-mêmes. Certes, il s'agissait de sauver sa peau, mais aussi peut-être de sauver son âme. Leurs arguments sont au nombre de sept le caractère obsolète du serment d'Hippocrate, l'analogie avec les expériences menées aux Etats-Unis, la responsabilité du totalitarisme hitlérien, le caractère désintéressé des chercheurs, le souhait d'améliorer le sort de l'Humanité, la limite des modèles animaux expérimentaux et l'occasion pour les détenus de se racheter pour les crimes qu'ils ont commis. [...] Certains de ces arguments inviteraient à rire s'ils n'étaient à pleurer, de rage et de dégoût. Le pire est sans doute celui concernant l'impossibilité de mener des expériences sur les animaux. Dès 1933, dans la droite ligne de la lubie végétarienne de Hitler, une loi interdit d'infliger de mauvais traitements et de la souffrance aux animaux. Ainsi, les médecins, en torturant des hommes, épargnaient des bêtes, et respectaient la loi. Ils n'étaient que des exécutants "vous, les médecins, n'êtes que les instruments", disait Himmler. En plus, ils n'agissaient pas de manière intéressée. C'est vrai, ces expériences n'ont pas rapporté un kopeck, au moins durant la guerre. Une polonaise, issue du camp de concentration nazi de Ravensbruck, au nord de Berlin, en Allemagne, témoigne par ses cicatrices des horreurs orchestrées par des médecins, alors jugé au procès de Nuremberg, le 21 novembre / AFPLes femmes, elles aussi, bons petits soldats du ReichAu procès de Nuremberg, l'infirmière Herta Oberheuser explique "Pour une femme, en Allemagne, il était pratiquement impossible d'entrer dans un service de chirurgie. Il a fallu que j'arrive au camp de concentration de Ravensbrück pour en avoir l'occasion" [...] Ses "interventions" dépassent l'entendement. A coups de marteau, les os de la jambe sont cassés. Puis les plaies sont infectées avec des staphylocoques, des streptocoques, des morceaux de bois, des éclats de verre, tout ce qui passe entre les mains de ces médecins-bourreaux. Ce sont des morceaux d'os des jambes longs de plusieurs centimètres qui sont enlevés. Le but? Tester des médicaments. [Condamnée au procès de Nuremberg à vingt ans de prison "seulement"], elle est libérée de la prison de Landsberg [Bavière, ndlr] en 1952, sa peine ayant été réduite. Le bon petit soldat du Reich reprend du service et s'installe comme pédiatre dans un modeste village du Schleswig-Holstein, Stocksee. Elle y coule des jours paisibles, pèse, mouche, conseille et vaccine jusqu'en 1956, date à laquelle elle est reconnue par d'anciennes détenues de Ravensbrück. Il faudra l'intervention du ministre de l'Intérieur de ce Land pour qu'elle soit interdite d'exercice, en août 1958. Rien n'arrête cette femme déterminée et la volonté triomphe elle va en appel et obtient la révocation de la décision le 28 avril 1961. [Elle mourra dans une maison de retraite en 1978]. Des expérimentateurs toujours à l'oeuvre après la guerre[...] Avec la science telle qu'elle a été déformée par l'idéologie du IIIe Reich, Hippocrate est descendu aux enfers au lieu de soigner, cette anti-médecine tue. Elle ne sait pas faire autrement, en voici une ultime preuve vous souvenez-vous du scandale de la thalidomide? C'était en 2008, mais l'affaire remonte aux années 1950. Aux futures mères [...], on promettait une nouvelle libération un produit miracle permettait de supprimer les nausées de début de grossesse. Le "médicament" s'appelait Contergan, ses enfants sont nés avec des malformations si monstrueuses que je préfère ne pas les citer. La paternité de ce poison revient à Richard Kuhn [l'inventeur du gaz Soman] et à l'entreprise IGFarben [qui produisit le Zyklon B]." Hyppocrate aux enfers, les médecins des camps de la mort de Michel Cymes, aux éditions Stock, 208 pages, 18,50 Stock Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
Découvredes vidéos courtes en rapport avec livre sur les camps de concentrations sur TikTok. Regarde du contenu populaire des créateurs suivants : les_histoires_de_ludi(@les_histoires_de_ludi), user0310285692(@user0310285692), Twitok(@twitok_), Océ Ane(@oceaanel91), 💋(@.inesrt), Zoé Legrand(@zoe.lgd), (📺FREE TV📺)un détail de l'Histoire", dixit J-M Lepen. Je suis le seul à comprendre que cette phrase n'était pas censée être outrageante mais que ça a juste provoqué la rage parce que ça sortait de la bouche de Lepen? + Non je ne vote pas FN, je suis socialiste gauchololol BTG? ils ont pas compris qu'il a pas voulu dire ça positivement halal ces gaucho C'qu'il voulait dire, c'est que sur 2000 ans d'Histoire, 6 ans, c'est pas grand chose pk parler d"un sujet que tu ne maitrise pas . . . tu n'a rien à dire mais tu fais quand meme ton TALC ... Je maîtrise peut-être pas mon sujet, mais je maîtrise plus la langue française que toi, jeune homme ca a durer bien plus que 6 ans . . . 1. je suis plus vieux que toi. 2. réponse aussi stupide que ton 1er POST. donc je me demande pourquoi tu parles en fait Parce que mettre ton âge en avant c'est intelligent? Et toi, pourquoi tu poste, exactement? Je ne reponderait pas, sinon je vais me faire ban je poste pour éviter que tu ne raconte n'importe quoi. Tout le monde sait que les chambres à gaz n'ont jamais existées . OLOLOLOLOLOLOLOLOL Ceci est une blague jeune pomme "C'qu'il voulait dire, c'est que sur 2000 ans d'Histoire, 6 ans, c'est pas grand chose " Sauf que 1/ la citation originale est " Je n'ai pas étudié spécialement la question mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale »." 2/ l'histoire couvre plus de 2000 ans... beaucoup plus longtemps aussi. et avant cela il y avait les ghettos, ou les gens mourraient de faime aussi. Mes excuses, j'ai confondu camps de concentrations 1933 avec camps d'exterminations, mais n'empêche que 22 ans, sur 2000 ans, c'est rien et en 2000 ans y'a eu beaaaaucoup de tués et de génocides freeway go relire ton livre d'histoire et de français Il a dit ça parce qu'il savait que ça ferait polémique, et ça marche De plus, ce n'est pas les camps de concentrations, mais les chambres à gaz, qui seraient, selon JMLP un point de détail. "1/ la citation originale est " Je n'ai pas étudié spécialement la question mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale »." 2/ l'histoire couvre plus de 2000 ans... " 1 -> et zut, j'ai été victime de la désinformation, alors 2 -> ça va dans mon sens donc pas grave Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
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SURLES CAMPS DE CONCENTRATION 1°)- Christophe Saulière : "Faute de chambre à gaz, si tel est bien le cas , je ne souhaite a personne d'aller crever dans les carrières de pierre de Mauthausen, les souterrains de Dora-Nordhausen , les usines de la grande bourgeoisie patronale germano-nazie (Krupp et Daimler-Benz ), ou de se faire décimer par laAccueilArtsÀ travers ses 1 078 photos, l’artiste Anton Kusters interroge la mémoire et notre perception de ce "traumatisme indicible".1 078. C’est le nombre de camps de concentration qui existent et qui ont existé en Allemagne durant le régime hitlérien. C’est aussi le nombre de ciels qu’Anton Kusters a photographiés dans le cadre de son projet Blue Skies, qui fait l’objet d’un livre aux éditions Kehrer Verlag et d’une exposition aux Rencontres photographiques d’ Blue Skies, l’artiste a parcouru 177 828 kilomètres de territoire durant six ans pour immortaliser à l’appareil photo instantané tous les ciels bleus surplombant ces camps nazis. Ces ciels officient comme “une manière troublante de regarder en face un traumatisme indicible et un oubli collectif”. “Comment nous percevons le traumatisme, comment nous décidons de nous souvenir.”“Kusters dépeint un univers parallèle au passé horrible d’en dessous. […] Ses photos interrogent comment ces ciels ont pu apparaître si tranquilles après avoir servi de plafond à un génocide, et aussi, comment de nouvelles horreurs peuvent se continuer à exister sous d’autres ciels bleus ?”, écrit l’auteur et curateur Fred Ritchin dans l’ouvrage “documentaire et conceptuel” d’Anton Kusters.“Afin de localiser chaque site et de s’assurer que le ciel au-dessus était bleu, Kusters consultait un GPS ainsi que des images satellites infrarouges en temps réel”, détaille le texte d’introduction de l’exposition à Arles, où tous ses Polaroid sont alignés sur une longue table. Il a tiré ses informations des sept tomes de l’Encyclopédie des camps et ghettos du United States Holocaust Memorial Museum pour connaître les noms et lieux des camps Breitenau, Taucha, Dippoldsau, Kirchham bei Pocking…Sur chaque photo, l’artiste a estampé le nombre de victimes mortes dans ce camp, sous ces ciels bleus, en indiquant les données GPS. Tous ces camps ont existé durant 4 432 jours, de 1933 à 1945. Plus de la moitié de ces camps n’est plus visible, et beaucoup d’autres demeurent encore inconnus. Bien que les images instantanées d’Anton Kusters finiront par s’estomper, leur nombre restera estampé pour rappeler à jamais les 4 016 736 personnes tuées dans ces camps de la série Blue Skies d’Anton Kusters est publiée dans un ouvrage aux éditions Kehrer Verlag et exposée aux Rencontres photographiques d’Arles jusqu’au 29 août arts, partenaire des Rencontres photographiques d’ voir aussi sur Konbini dJPb. 274 207 265 294 321 190 492 479 271