Oubien, comme l'étymologie de la "bonne heure" l'indique, le bonheur (comme le malheur) nous arrive sans que nous ne l'ayons jamais cherché, sans que les sujets que nous sommes n'en aient jamais envisagé la
N'oubliez pas de cliquer sur les liens des diffĂ©rentes problĂ©matiques, afin d'accĂ©der Ă un choix de textes relatifs Ă cette problĂ©matique particuliĂšre. II. Le bonheur comme but de l'existence - Le bonheur est-il le but de l'existence ? - Peut-on donner pour fin Ă la rĂ©flexion philosophique la recherche du bonheur ? - Le bonheur est-il le bien suprĂȘme ? - Le bonheur est-il une aspiration universelle ? - Vivons-nous pour ĂȘtre heureux ? - Qu'attendons-nous pour ĂȘtre heureux ? - Le bonheur est-il la fin de toute action ? - Faut-il prĂ©fĂ©rer la recherche du bonheur Ă la recherche de la vĂ©ritĂ© ? - Faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă la vĂ©ritĂ© ? - Doit-on tout faire pour ĂȘtre heureux ? - Peut-on en mĂȘme temps prĂ©tendre Ă une vie morale et rechercher le bonheur ? - Vivre selon des principes est-ce une obligation morale ou une condition du bonheur ? - La recherche du bonheur vous paraĂźt-elle constituer un fondement valable de la vie morale ? - La recherche du bonheur est-elle forcĂ©ment immorale ? - L'homme injuste peut-il ĂȘtre heureux ? - Les mĂ©chants peuvent-ils ĂȘtre vĂ©ritablement heureux ? - Y a-t-il des tyrans heureux ? - Y a-t-il un devoir d'ĂȘtre heureux ? - Suffit-il de remplir ses devoirs pour ĂȘtre heureux ? - Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ? - Suis-je responsable de mon bonheur ? - Le bonheur est-il Ă©goĂŻste ? - La recherche du bonheur est-elle un idĂ©al Ă©goĂŻste ? - Rechercher son bonheur, est-ce ĂȘtre Ă©goĂŻste ? - Peut-on faire son bonheur et le bonheur des autres ? - Le bonheur est-il une affaire privĂ©e ? - La recherche du bonheur est-elle une affaire privĂ©e ? - Le bonheur est-il Ă©goĂŻste ? - La recherche du bonheur est-elle un idĂ©al Ă©goĂŻste ? - Le bonheur est-il le but de la politique ? - Le bonheur est-il affaire de politique ? - Le bonheur dĂ©pend-il du rĂ©gime politique sous lequel on vit ? - L'Ătat doit-il viser le bonheur des individus ? - Peut-on parler de bonheur d'une communautĂ© ? - Peut-on ĂȘtre heureux dans la solitude ? - Le bonheur est-il un droit ? - L'homme peut-il revendiquer un droit au bonheur ? - Pour bien agir, faut-il vouloir faire le bonheur d'autrui ? - Pouvons-nous faire le bonheur des autres malgrĂ© eux ? - L'existence de rĂšgles communes est-elle nĂ©cessairement un obstacle Ă mon bonheur ? - Avons-nous le droit de faire le bonheur des autres ? a. Bonheur et loi - Est-ce Ă la loi de dĂ©cider de mon bonheur ? b. Le bonheur comme droit - Le bonheur est-il un droit ? III. Comment atteindre le bonheur ? - Y a-t-il un art d'ĂȘtre heureux ? - DĂ©pend-il de nous d'ĂȘtre heureux ? - Vouloir le bonheur suffit-il Ă le trouver ? - Doit-on tout faire pour ĂȘtre heureux ? - Dans quelle mesure l'imagination contribue-t-elle au bonheur de l'homme ? - Que convient-il d'entendre par "avoir tout pour ĂȘtre heureux ?" - N'y a t-il de bonheur que dans l'instant ? - Le bonheur n'est-il que dans l'attente du bonheur ? - Le bonheur est-il affaire de chance ? - Le bonheur est-il affaire de hasard ou de nĂ©cessitĂ© ? - Le bonheur est-il relatif ? - Le bonheur est-il le mĂȘme pour tous ? - Pour ĂȘtre heureux, faut-il satisfaire tous ses dĂ©sirs ? - Le bonheur consiste t-il Ă ne plus rien dĂ©sirer ? - Ătre heureux est-ce assouvir tous ses dĂ©sirs ? - Une vie heureuse est-elle une vie de plaisirs ? - La raison conduit-elle toujours au bonheur ? - ObĂ©ir Ă la raison suffit-il Ă rendre heureux ? - La luciditĂ© conduit-elle au bonheur ? - Le bonheur est-il dĂ» Ă l'illusion ou au savoir ? - La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle Ă notre bonheur ? - Faut-il s'abstenir de penser pour ĂȘtre heureux ? - Un bonheur sans illusions est-il concevable ? - Est-il vrai qu'il n'y a pas de bonheur intelligent ? - Pensez-vous que c'est l'illusion et non le savoir qui rend heureux » ? - Faut-il ĂȘtre vertueux pour ĂȘtre heureux ? - Peut-on ĂȘtre heureux sans ĂȘtre libre ? - Peut-on ĂȘtre heureux et libre ? - Faut-il choisir entre ĂȘtre heureux et ĂȘtre libre ? - Sommes-nous d'autant plus heureux que nous sommes plus libres ? - La quĂȘte du bonheur constitue t-elle un esclavage ? - La recherche du bonheur peut-elle ĂȘtre un esclavage ? - DĂ©pend-il de nous d'ĂȘtre heureux ? - La libertĂ© peut-elle ĂȘtre un fardeau ? 8. Les obstacles au bonheur - L'existence de rĂšgles communes est-elle nĂ©cessairement un obstacle Ă mon bonheur ? a. Les illusions sur le bonheur - Le bonheur n'est-il qu'illusion ? b. Le souvenir bonheur et oubli 9. Le malheur - L'imagination est-elle la cause de notre malheur ? - La fuite du temps est-elle nĂ©cessairement un malheur ? - Est-on mĂ©chant seulement parce qu'on est malheureux ? IV. Faut-il rechercher le bonheur ? - Vouloir le bonheur suffit-il Ă le trouver ? 1. ConnaĂźtre ou non son bonheur - Peut-on ne pas connaĂźtre son bonheur ? - Le bonheur n'est-il qu'illusion ? - Le bonheur est-il inaccessible Ă l'homme ? - Le bonheur est-il accessible Ă l'homme ? - Est-ce illusoire de dĂ©sirer le bonheur ? - Faut-il rechercher le bonheur ? - Y a-t-il un devoir d'ĂȘtre heureux ? - Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ? - Doit-on tout faire pour ĂȘtre heureux ? - Faut-il vouloir ĂȘtre heureux ? - Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ? - La recherche du bonheur peut-elle ĂȘtre un esclavage ? 4. Ne devient-on heureux qu'en ne cherchant pas le bonheur ? - Rechercher le bonheur, est-ce se condamner Ă ne pas le trouver ? - La recherche du bonheur peut-elle ĂȘtre un esclavage ? V. Le bonheur et les autres notions du programme 1. Bonheur et technique - La technique peut-elle garantir le bonheur ? - Le progrĂšs technique est-il la condition du bonheur ? 2. Bonheur et vĂ©ritĂ© - Faut-il prĂ©fĂ©rer la recherche du bonheur Ă la recherche de la vĂ©ritĂ© ? - Faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă la vĂ©ritĂ© ? - Faut-il travailler pour ĂȘtre heureux ? Date de crĂ©ation 29/11/2005 0918 DerniĂšre modification 03/03/2022 1021 CatĂ©gorie Page lue 20202 fois
Kacou17/03/2020. Yaden. TL. BAC BLANC DE PHILOSOPHIE. DĂ©pend-il de nous dâĂȘtre heureux ? Par dĂ©finition, ce qui dĂ©pend de nous est ce qui vient de notre esprit, des idĂ©es quâon se fait et de nos reprĂ©sentations. Mais, ce qui ne dĂ©pend pas de nous câest ce qui ne nous appartient pas car on peut les perdre Ă©tant donnĂ© de leur
Dissertation Doit-on tout faire pour ĂȘtre heureux ? DĂ©finir les termes du sujet Devoir Doit-on ? » peut signifier a-t-on le devoir ? » ou est-il bon de ? ». Cela suppose quâon ait le choix il sâagit donc dâune question morale, qui implique que lâon justifie ce choix. Tout faire Tout faire » signifie faire tout ce quâil nous est possible de faire, en vertu de nos forces et de nos capacitĂ©s ». Cela peut Ă©galement signifier faire nâimporte quoi ». En ce sens, la question signifie doit-on employer tous les moyens, quels quâils soient, pour parvenir Ă cette fin ? Bonheur Ătymologiquement, bonheur vient de augurium, qui en latin signifie chance » le bonheur nous adviendrait par hasard, indĂ©pendamment de notre volontĂ© ou de nos mĂ©rites. Sâil est impossible de dĂ©finir les conditions du bonheur, puisque les mĂȘmes choses ne nous rendent pas tous heureux, on peut en revanche dĂ©finir le bonheur comme un sentiment de satisfaction durable, distinct, en cela, du bien-ĂȘtre qui ne dĂ©signe que la sensation de satisfaction ponctuelle du corps. DĂ©gager la problĂ©matique Construire un plan Les titres en couleurs servent Ă guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie. Introduction [Reformulation du sujet] Il sâagit ici de se demander sâil est impĂ©ratif dâordonner notre vie Ă la visĂ©e du bonheur. A priori, il peut sembler paradoxal de faire de la quĂȘte du bonheur un impĂ©ratif ne le recherchons-nous pas naturellement ? [DĂ©finition des termes du sujet] Doit-on ? » peut signifier a-t-on le devoir ? », ou est-il bon de ? ». Tout faire » signifie faire tout ce quâil nous est possible de faire, en vertu de nos forces et de nos capacitĂ©s », ou encore faire nâimporte quoi ». Le bonheur est un sentiment de satisfaction durable, distinct en cela du bien-ĂȘtre, qui ne dĂ©signe, lui, que la sensation de satisfaction ponctuelle du corps. Ce terme vient du latin augurium, qui signifie chance » le bonheur â comme le malheur, dâailleurs â nous adviendrait par hasard, indĂ©pendamment de notre volontĂ©. [ProblĂ©matique] Mais alors, ne serait-il pas absurde de tout faire pour devenir heureux ? Et, Ă supposer que nous puissions faire notre propre bonheur, sa poursuite justifie-t-elle toutes les actions entreprises en vue de lâobtenir ? [Annonce du plan] Nous verrons dâabord quâon ne doit pas tout faire pour ĂȘtre heureux dans la mesure oĂč la quĂȘte du bonheur ne peut faire lâobjet dâun impĂ©ratif. Mais si la poursuite du bonheur ne peut pas justifier tous nos actes, si en ce sens nous ne devons pas faire nâimporte quoi pour ĂȘtre heureux, pourtant ne devons-nous pas faire tout notre possible pour lâĂȘtre ? 1. On ne doit pas tout faire pour ĂȘtre heureux A. Le bonheur ne dĂ©pend pas de nous Dans un premier temps, on pourrait penser quâon ne doit pas tout faire pour ĂȘtre heureux dans la mesure oĂč ordonner toutes nos actions Ă la poursuite du bonheur pourrait sembler absurde. En effet, si, comme son Ă©tymologie lâindique, le bonheur ne dĂ©pend pas de nous, sâil ne dĂ©pend pas de nos efforts ni de notre volontĂ©, mais du hasard et de la chance, alors tout ce que nous ferions en vue de lâobtenir serait vain. Si le bonheur nous advient de façon accidentelle, sans rĂ©sulter de nos efforts ni de notre vertu, alors il ne saurait devenir le but de notre vie, auquel nous devrions ordonner tous nos actes. B. Le bonheur ne doit pas ĂȘtre le but de notre vie Câest prĂ©cisĂ©ment ce que remarque Kant le bonheur nous advient ou non, indĂ©pendamment de ce que nous faisons. De fait, nous pouvons ĂȘtre vicieux et heureux, comme vertueux et malheureux. Par consĂ©quent, le bonheur ne saurait ĂȘtre le but de notre vie et le principe de nos actions, puisque la poursuite du bonheur peut nous incliner indiffĂ©remment au vice comme Ă la vertu. Si tout faire », câest faire le bien comme le mal, alors nous ne pouvons en aucun cas avoir lâobligation morale de tout faire pour ĂȘtre heureux. Un devoir est en effet une obligation morale, et aucun impĂ©ratif moral ne pourrait nous prescrire, sans contradiction, de faire le bien comme le mal. La seule chose que nous devons faire, dit Kant, ce quâil est en notre pouvoir de faire et ce qui peut ĂȘtre une obligation morale pour nous, câest dâĂ©couter notre raison, facultĂ© morale propre Ă lâhomme, afin de rĂ©aliser notre humanitĂ© en devenant vertueux. Par consĂ©quent, nous devons tout faire pour ĂȘtre vertueux, y compris sacrifier, si besoin est, notre bonheur Ă cette quĂȘte morale. [Transition] Pourtant, le bonheur ne peut-il en aucun cas ĂȘtre un but pour nous ? Nây a-t-il aucun moyen de lâobtenir, ne dĂ©pend-il pas du tout de nos efforts ? Et, finalement, est-il si sĂ»r que la poursuite du bonheur nous incline nĂ©cessairement Ă faire nâimporte quoi ? 2. On ne doit pas faire nâimporte quoi pour ĂȘtre heureux A. Le vice rend malheureux Dans un second temps, on peut pourtant se demander sâil est vrai que le bonheur advient indĂ©pendamment de nos efforts, et sâil est certain que le vice comme la vertu puissent nous conduire au bonheur. Que lâon ne doive pas faire tout et nâimporte quoi », câest-Ă -dire que lâon ne doive pas emprunter les chemins du vice pour parvenir au bonheur, câest prĂ©cisĂ©ment ce que dĂ©montre Rousseau dans la Lettre Ă M. dâOffreville, en Ă©tablissant le caractĂšre fallacieux de lâidĂ©e dâun bonheur obtenu par le vice. Sâil nâest pas suffisant, dit Rousseau, de faire le bien pour ĂȘtre heureux â le bonheur dĂ©pendant pour une bonne part de lâobtention de biens qui ne dĂ©pend pas de notre conduite morale â, faire le bien procure pourtant une satisfaction, condition nĂ©cessaire dâaccĂšs au bonheur. Celui qui fait le mal, dit Rousseau, ne peut jouir que dâun faux bonheur et se trouve incapable de supporter les maux. En ce sens, on peut donc dire quâil est insensĂ© de faire nâimporte quoi si lâon veut ĂȘtre heureux ce que nous interdit le vice, câest la possibilitĂ© mĂȘme de jouir dâun vrai bonheur. B. La poursuite du bonheur implique dâĂȘtre vertueux Que la poursuite du bonheur ne doive pas nous porter Ă faire nâimporte quoi, câest encore ce que dĂ©montre Spinoza, en dĂ©finissant la vertu comme le fait de se conformer Ă ce que veut notre nature, et le vice comme le fait de tourner le dos Ă ce que veut notre nature. Mais que veut notre nature ? Notre nature veut que nous conservions et dĂ©veloppions notre ĂȘtre, dit Spinoza. Or, le bonheur, dit-il, consiste pour lâhomme Ă pouvoir conserver son ĂȘtre ». Ainsi, pour obtenir le bonheur, nous devons nous Ă©carter des passions tristes, qui diminuent notre puissance dâagir. Si la nature nous pousse Ă chercher le bonheur, elle nous pousse Ă chercher notre utile propre, qui coĂŻncide avec celui dâautrui pour devenir heureux, il est donc nĂ©cessaire dâadopter des principes moraux qui ne sont pas contraignants mais nĂ©cessaires pour rĂ©aliser notre bonheur. [Transition] Mais alors, si nous voyons ce quâil nous faut Ă©viter pour devenir heureux, savons-nous aussi ce quâil faut faire ? Que nous est-il possible de faire pour obtenir le bonheur ? Est-il si certain quâil ne soit pas entiĂšrement en notre pouvoir ? 3. On doit faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ĂȘtre heureux A. Le bonheur est le but de notre vie Sâil est faux de croire que faire tout et nâimporte quoi, y compris le mal, nous procurera le bonheur, il est en revanche tout Ă fait justifiĂ© de mettre toutes nos forces au service de cette quĂȘte. Câest en particulier ce quâindique Ăpicure nous devons tout mettre en Ćuvre pour devenir heureux, dâune part parce que le bonheur est lâultime fin, le plus grand bien pour nous, ce que nous indique la nature en nous poussant spontanĂ©ment Ă le rechercher. Dâautre part parce que nous pouvons tous devenir heureux, Ă condition, prĂ©cisĂ©ment, de ne pas cĂ©der aux diverses passions liĂ©es Ă notre ignorance. B. Il existe une mĂ©thode du bonheur Dans la Lettre Ă MĂ©nĂ©cĂ©e, Ăpicure dĂ©veloppe ainsi une mĂ©thode du bonheur, nommĂ©e tetrapharmakos quadruple remĂšde, qui entend nous apprendre Ă accĂ©der Ă un bonheur dĂ©fini comme ataraxie, câest-Ă -dire absence de troubles ». Que faut-il faire pour ĂȘtre heureux ? La premiĂšre condition dâaccĂšs au bonheur, dit-il, est de combattre les craintes qui nous empĂȘchent de bien vivre. Ces craintes fondamentales des dieux, de la mort reposent en premier lieu sur une ignorance Ă laquelle il est possible de remĂ©dier par la philosophie, entendue comme soin de lâĂąme », mĂ©decine qui sâappuie sur la connaissance pour nous dĂ©livrer des troubles. Une fois dĂ©barrassĂ©s des craintes, nous pourrons combattre lâillimitation du dĂ©sir qui nous jette bien souvent dans de faux plaisirs et nous voue Ă la souffrance et notre incapacitĂ© Ă endurer la douleur. Enfin, nous pourrons apprendre Ă agir selon un calcul des plaisirs et des peines, en vue dâobtenir le plus grand bonheur. Ainsi, il est bon de faire tout ce quâil nous est possible de faire pour ĂȘtre heureux, non seulement parce que le bonheur est ce pour quoi nous sommes faits, mais parce quâil est en notre pouvoir dâapprendre Ă devenir heureux. Conclusion En dĂ©finitive, on peut dire que si la poursuite du bonheur ne peut pas faire lâobjet dâun devoir au sens dâobligation morale, elle apparaĂźt pourtant comme une quĂȘte lĂ©gitime. Il est faux de dire quâil faille faire tout et nâimporte quoi pourvu quâon atteigne le bonheur, puisque la conduite dĂ©rĂ©glĂ©e, lâaction sans principe, nous plonge dans lâincertitude et le malheur. En revanche, il convient de mettre toutes nos forces au service de la recherche du bonheur, en ce quâil est la fin ultime que la nature nous donne les moyens dâatteindre.
40% de notre bonheur dĂ©pend de nous-mĂȘmes. La gĂ©nĂ©tique et les facteurs culturels jouent un grand rĂŽle dans notre bien-ĂȘtre et notre humeur. En lâoccurrence, 50 % de notre plĂ©nitude
Un exemple de problĂ©matisation lâanalyse prĂ©alable de lâintitulĂ© du sujet DĂ©pend-il de nous dâĂȘtre heureux ? » En philosophie, il ne faut pas sâen tenir Ă la littĂ©ralitĂ© de lâintitulĂ© du sujet de dissertation, mais en analyser les termes afin dâen extraire le problĂšme sous-jacent initialement inapparent. Avant mĂȘme de puiser dans votre culture philosophique et de partir Ă la recherchedes rĂ©fĂ©rences qui vous permettront de traiter un sujet de dissertation, vous devrez vous livrer Ă une analyse prĂ©alable, Ă la fois sĂ©mantique et philosophique des termes du sujet, pour en dĂ©rouler la logique propre et en exhiber les rapports, voire les tensions. Câest ainsi que vous construirez votre problĂ©matique. Ceci est un exemple de problĂ©matisation possible, ce nâest ni un modĂšle ni lâĂ©tatdĂ©finitif de la rĂ©flexion qui est exigĂ©e de vous. Vous avez lĂ un aperçu de ce que pourrait ĂȘtre une problĂ©matisation prĂ©alable Ă toute construction de plan. Ă la question de savoir sâil dĂ©pend de nous dâĂȘtre heureux, au lieu de rĂ©pondre mĂ©caniquement et successivement par oui ou par non, on rĂ©pondra par la mise en valeur prĂ©alable dâun certain nombre de problĂšmes quâune simple analyse des termesde la question permettra de dĂ©gager. On sâinterrogera ainsi âą sur les conditions externes et internes qui dĂ©terminent notre accĂšs au bonheur et justifient ou non et dans quelle mesure, que lâon sâinterroge sur la possibilitĂ© quâil dĂ©pende de nous. Se demander sâil dĂ©pend ou non de nous dâĂȘtre heureux, câest donc dans un premier temps, sâinterroger sur les conditions matĂ©rielles,psychologiques, sociales, culturelles, qui autorisent cet Ă©ventuel accĂšs au bonheur ; âą mais câest aussi dans un second temps, et Ă un second niveau, se demander si la reconnaissance de ces conditions dĂ©terminantes interdit ou non que lâon considĂšre que lâaccĂšs au bonheur dĂ©pende de nous. En dâautres termes, reconnaĂźtre lâexistence de conditions principalement matĂ©rielles dĂ©terminant notre accĂšs aubonheur, laisse-t-il une marge de manĆuvre Ă notre volontĂ© dans sa quĂȘte du bonheur ? âą Il faut donc sâinterroger sur ce que signifie lâexpression dĂ©pendre de nous » 1 PremiĂšre maniĂšre de comprendre lâexpression dĂ©pendre de nous » au sens fort, ce qui dĂ©pend de nous ne dĂ©pendrait ainsi que de nous. Selon ce point de vue, lâaccĂšs au bonheur se penserait selon une autarcieexclusive de toute intervention ou influence issue de lâextĂ©rieur [autarcie = autosuffisance intĂ©grale dâun territoire ou dâun Ătat ; ici, nous transposons mĂ©taphoriquement ce concept Ă la sphĂšre individuelle]. Pour rĂ©pondre de maniĂšre affirmative Ă la question de savoir sâil dĂ©pend de nous dâĂȘtre heureux, il faudrait pouvoir prouver dans tous les domaines de la vie dont lâenjeu est lâaccĂšs au bonheur,quâaucune cause autre que nous nâest impliquĂ©e câest une premiĂšre possibilité⊠qui nous conduit Ă une impasse. En effet, sâil faut entendre la question dĂ©pend-il de nous dâĂȘtre heureux ? en son sens fort, câest-Ă -dire ne dĂ©pend-il que de nous exclusivement dâĂȘtre heureux, exception faite de toute dĂ©termination issue de lâextĂ©rieur ?, la rĂ©ponse risque fort dâĂȘtre immĂ©diatement nĂ©gative, et leproblĂšme dâĂȘtre ainsi clos, puisque nous reconnaissons tous que parmi les ingrĂ©dients de lâĂ©tat que nous qualifions dâheureux, figurent un certain nombre dâĂ©lĂ©ments relevant du confort matĂ©riel ou de la survie biologique, qui nous mettent nĂ©cessairement dans une situation de dĂ©pendance vis-Ă -vis de lâextĂ©rieur et dâautrui dĂ©pendance physiologique Ă lâĂ©gard de lâenvironnement ; dĂ©pendance matĂ©rielle Ă lâĂ©gard de nos conditions de vie/survie quotidienne ; dĂ©pendance sociale Ă lâĂ©gard de nos prochains dont nous ne saurions nous passer, etc.. 2 DâoĂč une seconde maniĂšre de sâinterroger sur lâexpression dĂ©pendre de nous » sâagit-il au contraire de dĂ©signer par ce qui dĂ©pend de nous une prise de conscience libre du fait que lâindĂ©pendance matĂ©rielle ne peut jamais nous ĂȘtre acquise,âŠ
DĂ©pendil de nous dâĂȘtre heureux ? il y a 6 ans Pour ceux qui nâavaient pas remarquĂ©, cette question, qui portait sur la notion du bonheur, correspondait Ă
RĂ©ponse du DĂ©partement CivilisationDĂ©pend-il de nous d'ĂȘtre heureux ?Que ce soit une question que vous vous ĂȘtes posĂ©e un matin en vous rasant ou un soir en vous couchant, ou que ce soit le sujet dâune dissertation, cette question mĂ©rite rĂ©ellement quâon sây arrĂȘte. Et ce serait dommage que vous vous contentiez sâil sâagit dâune dissertation de faire des copier/coller sur les nombreux sites qui proposent des corrigĂ©s. Vous avez lâoccasion de rĂ©flĂ©chir sur cette question Ă©minemment importante pour tout un chacun, profitez-en ! Câest un des grands sujets de la pistes de lecture accessibles pour vous nourrir de ce que la pensĂ©e a produit sur cette question depuis 2000 ans - Le Bonheur dâAristote Ă Comte-Sponville. - Le Bonheur les textes dans ce recueil, un entretien original avec Jean-Pierre Fitoussi oĂč lâon Ă©voque la notion de bonheur national brut » remplaçant celle de produit national brut ».Vous y trouverez des bibliographies complĂ©mentaires si vous souhaitez que le bonheur ? Il faut dâabord repartir de lâĂ©tymologie du mot BonâHeur "la bonne fortune", "la chance". Dans cette acception du mot, le bonheur dĂ©pend plutĂŽt de facteurs extĂ©rieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants naissance, les aptitudes, les talents, la condition physique et lâenvironnement naturel et social? Face Ă ces facteurs extĂ©rieurs, dans quelle mesure avons-nous le pouvoir, ou encore la capacitĂ©, de contribuer Ă notre propre bonheur ?Quâest-ce qui dĂ©pend de nous et qu'est-ce qui nâen dĂ©pend pas ?A-t-on les moyens de faire » notre bonheur ? Au-delĂ de lâĂ©tymologie du mot, nây a-t-il pas dâautres dĂ©finitions du bonheur ? Quel lien entre cette notion et celles de libertĂ© » de devoir », de dĂ©sir » ? Le bonheur pourrait-il se dĂ©finir comme lâaccord entre nos dĂ©sirs et lâordre du monde »Voir Descartes mais aussi bien avant les stoĂŻciens, les Ă©picuriensâŠ.Ces dĂ©sirs, peut-on, doit-on les rĂ©frĂ©ner ? Devons-nous changer nos dĂ©sirs, non pas pour les soumettre Ă lâordre du monde, mais pour conquĂ©rir une libertĂ© et un maĂźtrise de ĂȘtre heureux si ceux qui nous entourent ne le sont pas ? Quelle relation entre notre bonheur et le bien commun ?Enfin, peut-on ĂȘtre heureux en permanence, est-ce possible?VoilĂ quelques pistes de rĂ©flexion Ă approfondir avec les lectures conseillĂ©es. Nous vous renvoyons aussi - Ă un site internet Phila qui propose un dossier trĂšs bien fait sur Ă quelques corrigĂ©s de dissertation sur ce sujet, parmi de multiples sites, Ă lire, Ă digĂ©rer et Ă passer Ă la moulinette de vos rĂ©flexions et de vos expĂ©riences * hansenlove. Site dâune Professeure de philosophie, Ă Paris. Directrice de collection chez Belin et chez Hatier .* En conclusion, une citation de PrĂ©vert On reconnaĂźt le bonheur au bruit quâil fait quand il sâen va »
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Home/citation/Il ne dĂ©pend pas de toi dâĂȘtre riche, mais il dĂ©pend de toi dâĂȘtre heureux. EpictĂšte Il ne dĂ©pend pas de toi dâĂȘtre riche, mais il dĂ©pend de toi dâĂȘtre de EpictĂšte EpictĂšte Autres citations
Doncpour Epicure, pour ĂȘtre heureux, il faut limiter ses dĂ©sirs afin de ne pas souffrir dans son Ăąme et de ne pas souffrir dans son corps. Et il essaie de se prĂ©munir contre de mauvaise comprĂ©hension de sa doctrine. Alors le bonheur dĂ©pend il de nous ? Pour Epicure oui, car nous pouvons apprendre Ă distinguer entre les bons dĂ©sirs qui
Le bonheur, un Ă©tat individuel ? La question du bonheur est au centre de certaines pensĂ©es philosophiques et les bacheliers de 2010 en section scientifique ont dĂ» y travailler lors de lâĂ©preuve de philo. Voici quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse qui peuvent constituer un corrigĂ© concernant cette grande question du bonheur et de notre intervention dans celui-ci. Les rĂšgles du bonheur en 2010 au bac philo S Tout dâabord, on peut rĂ©flĂ©chir sur le fait que le bonheur dĂ©pend de conditions extĂ©rieures que lâon peut dĂ©finir. On distingue alors des notions objectives, un peu de chance Ă©galement qui peut nous mettre sur la voie de choses et de faits qui nous rendent heureux, et de notre propre nature, sachant que celle-ci peut Ă©galement ĂȘtre conditionnĂ©e par notre environnement. Le bonheur des autres aussi ĂȘtre une entrave Ă notre propre bonheur. Lorsque nos proches ne sont pas heureux, nous ne sommes pas toujours capables de lâĂȘtre nous-mĂȘmes. Dans le principe du bonheur, il y a aussi une part de soi. Il faut savoir lâaccueillir, mais aussi avoir une perception de notre environnement qui permette ce bonheur. Ainsi, notre conscience, notre maniĂšre de gĂ©rer des dĂ©sirs que nous ne pouvons pas combler sont Ă©galement des conditions au bonheur. La sagesse et les principes Ă©picuriens sont Ă©galement des outils pour ĂȘtre plus heureux. Avoir des dĂ©sirs en adĂ©quation avec le monde qui nous entoure, selon Descartes, est un moyen dâaccĂ©der plus facilement au bonheur. Se connaĂźtre mieux permet aussi de mieux comprendre ses dĂ©sirs et de les dompter, surtout lorsque lâon ne convoite pas ce quâautrui possĂšde. La volontĂ© dâĂȘtre optimiste est une valeur sĂ»re, selon Alain. Cependant, on ne peut pas ĂȘtre heureux en permanence, il ne sâagit donc que dâun Ă©tat transitoire. Il faut savoir que le bonheur est mĂȘme dans la recherche de celui-ci et pas toujours dans son obtention. Vos donnĂ©es resteront confidentielles et aucun spam ne vous sera envoyĂ©. Ce contenu a Ă©tĂ© publiĂ© dans Annales, avec comme mots-clĂ©s bonheur. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
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depend il de nous d ĂȘtre heureux