ShéshonqIer (945-924 avant J.-C.) et la XXIIe dynastie libyenne. Shéshonq Ier, prince libyen de la tribu des Meshouesh, est le fondateur de la XXIIe dynastie dite libyenne ou boubastide. La tribu des Meshouesh était connue des Égyptiens depuis fort longtemps : son nom figure sur la liste des Peuples de la Mer vaincus par Merenptah (vers
Dans le monde de la perversité à vomirLa bande à Rotschild et Rockefeller Les ancêtres des juifs » ashkénazes sont les descendants d’asiatiques belliqueux des steppes, chassés par les tribus concurrentes. Ils ont colonisé une énorme zone géographique située entre la mer Caspienne et la mer Noire, qui constitua le premier grand empire du moyen-âge. Ils se convertirent massivement au talmudisme sous l’impulsion du roi d’ chercheurs comme Benjamin Freedman et Arthur Koestler se sont spécialisés sur cette question que certains préfèreraient garder secrète. Shlomo Sand lui aussi l’évoque dans Comment le peuple juif fut inventé ». Le problème réside en ceci les sionistes sont principalement ashkénazes ; s’il est démontré qu’ils n’ont aucun lien avec le sémitisme, ils n’ont dès lors plus aucune légitimité à revendiquer la Khazars, des juifs… pas juifsLes ancêtres des Juifs actuels n’ont jamais vécu en Palestine et ils ne sont donc pas sémites… Extrait d’une conférence de Johann Khazars ancêtres des IsraéliensProfesseur Abraham N. Poliak, titulaire de la chaire d’histoire à l’université de Tel-Aviv, a présenté sa thèse intitulée La conversion des Khazars au judaïsme, qui fut accueillie avec beaucoup d’hostilité par la communauté ashkénaze. Son essai démolissant la tradition sacrée » faisant remonter tous les juifs modernes aux 12 tribus bibliques d’Israël. 30 ans plus tard, son nom fut supprimé de l’Encyclopedia Judaïca pour l’édition 1971-1972, preuve de l’étendue de la polémique à ce sujet. Freedman développa sa thèse dans une lettre ouverte adressée au Dr. David Goldstein en 1954 qu’il fit amplement circuler. Pour Freedman, plus de 90% des juifs actuels descendent des Khazars, en tenant compte des mariages entre les communautés ashkénazes et séfarades. Ses thèses seront reprises plus tard par Arthur sont les Hébreux ?Les Hébreux ne pas chaldéens mais ils vinrent en Chaldée comme étrangers, et ont été traités de la sorte, et chassés. Le pays d’origine des Hébreux est décrit dans le premier livre de Moïse comme étant la région entre Messa et Saphar, la montagne de l’est d’Ebal, c’est-à -dire la région de la pointe, le point le plus au sud de la péninsule l’Ancien Testament, on peut lire, comme nous venons de le dire, que Sem était le fils de Noé, ce qui est une erreur. Cela vient du fait que Néhémie et Esdras ont pris les poèmes et les légendes du vieux Babilus, les ont recopiés et les ont adaptés selon leurs intérêts en les falsifiant. Ils ont fait pareil avec l’histoire du roi Sargon, qu’ils ont pris comme modèle pour l’histoire de Moïse, dont la véritable histoire est complètement différente. De plus, Moïse a vécu plus de 1000 ans après Sargon.Les Hébreux viennent donc en vérité de ce point géographique, dont parle le premier livre de Moïse 10-30, c’est à dire de l’endroit le plus étroit de la mer Rouge, tout au sud, au pied du mont Ebal. Une nouvelle tribu s’était formée à partir de peuples différents. Le chef de cette nouvelle tribu s’appelait Abil Habr, chassé de la tribu des Schabées. La tribu prit le nom de Habrites, qui devinrent plus tard les HébreuxD’autres hommes chassés de leur tribu vinrent se joindre à cette nouvelle tribu, ainsi que des esclaves évadés. Peu à peu se forma un nouveau peuple. Ali Habr fit construire une forteresse, et partit à la conquête de l’île de Bara Perim, qui appartenait au royaume d’Égypte. Là , il fit alliance avec les tribus éthiopiennes, les Amchars et les Kabyles. Ensemble ils conquirent le territoire des Maures jusqu’au lac Ugan l’Ouganda actuel. Il fonda un royaume et c’est à cet endroit que ce peuple devint le peuple hébreu. Le centre de ce pays porte le nom de Habr, d’après Ali Ali Habr avait institué la polygamie, un peuple complètement nouveau émergea, constitué de mélanges de plusieurs types humains. Dans la force de l’âge, Ali Habr contracta une maladie sexuelle. À cette époque vivait un sorcier dans la tribu des Genites au pays de Sina Sinaï. Il était connu pour faire des miracles à travers des sacrifices humains qu’il destinait à un dieu sauvage. Ali le fit venir à lui. Le sorcier introduisit le rite de la circoncision et le dieu, Jaho/Yahvé/El Schaddaï, chez les ce Yahvé qui apparut à Abraham, un descendant direct d’Ali, avec ces mots Ani ha El Schaddaï = Je suis El Schaddaï. Il exigea de nombreux sacrifices humains, beaucoup de guerres et fit un pacte avec les Hébreux pacte de sang hébreu. Ali Habr développa ses conquêtes et prépara une guerre contre le pays de Habach, dont le roi était de la famille du pharaon. Le roi appela les Égyptiens à l’aide. Le pharaon Sesostris Ier envoya une flotte et une armée, les Hébreux furent battus. Les soldats du pharaon prirent aussi la forteresse de Har Habr, triomphant de leur l’histoire d’Ali Habr !Tous les crimes des Hébreux se trouvent dans les livres de Moïse à Esther celui-ci devrait s’appeler le livre de Mordekhaï Mardochée, d’après le plus grand malfaiteur de l’Écriture sainte, dont personne ne sait pourquoi elle s’appelle sainte alors qu’elle devrait s’appeler l’histoire criminelle des Hébreux. On peut y dénombrer plus de soixante-dix massacres et génocides, sans compter les crimes, les pillages, les viols, l’inceste et autres atrocités. Le pire est qu’aucun de ces crimes n’est jamais puni. Au contraire, c’est Yahvé qui ordonne ces méfaits, et ils correspondent bien aux principes du Talmud. Le peuple juif s’identifie malgré tout, à part quelques exceptions, sans honte, à cette loi et à son histoire il faut ajouter qu’aujourd’hui 95 % des juifs ne sont pas des descendants d’Hébreux ou de Sémites, mais sont un mélange de Huns et de Turcs. Ils ne viennent pas du Jourdain, mais de la Volga, pas de Canaan, mais du Caucase, et n’ont pas de liens génétiques avec Abraham, Isaac et Jacob, mais avec les Huns, les Uigoures et les Magyars. Comment est-ce possible ?Voilà , le peuple juif se compose de deux parties, les Sefardim et les Ashkenazim. Les Sefardim sont d’origine hébraïque et ont vécu depuis l’Antiquité en Espagne en hébreu, Séfarade, d’où ils ont été chassés au 15ème siècle. Dans l’édition de 1960 de l’Encyclopedia Judaïca on trouve ces faits En 1960 il y a 500. 000 juifs d’origine hébraïque dans le monde. Les Ashkenazim ou juifs Khazars sont au nombre de 11 sont les Khazars ?Les Khazars sont un peuple d’origine turque nord de la Turquie, dont la vie et l’histoire sont très proches du développement de l’histoire juive en Russie. Venant de Turquie, ils étaient des nomades des steppes, gui vivaient de rapines et de pillages. Au milieu du 6ème siècle ils s’établirent au sud de la Russie, bien avant la monarchie des Varègues. Le royaume khazar était à son apogée et menait constamment la guerre. Il n’y eut pas de moments pendant lesquels ils ne faisaient pas la guerre. Ils dominaient de grands territoires de la mer Noire à la mer Caspienne, et du Caucase à la Volga. Au 8ème siècle le Chagan, le roi des Khazars, se convertit au judaïsme, ainsi que sa cour et une grande partie du peuple. La raison principale de leur acte était due à leur position géographique précaire entre l’empire romain d’Orient et les partisans victorieux de Mahomet. Les deux exigeaient des Khazars qu’ils se convertissent, les uns au Christianisme, les autres à l’Islam. Les Khazars choisirent le judaïsme, refusant les deux autres. Au cours des deux siècles qui suivirent, la plupart des Khazars se convertirent, et à la fin du 9ème siècle tous les Khazars étaient de religion fut Obadiah, un successeur de Bulan sur le trône, qui renforça le royaume et affermit la religion juive. II invita des savants à s’établir dans son royaume, fonda des synagogues et des écoles. Le peuple fut introduit à la Bible et au Talmud Les Khazars utilisaient l’écriture hébraïque. Mais leur langue restait la laissa le trône à son fils Ezekiah, celui-ci le laissa à son fils Manasseh, puis vinrent Hannukah, Isaac, Moïse, Nisi, Aaron II, joseph, tous descendants directs d’Obadiah. Les Varègues de Russie, peuple d’origine scandinave, s’étaient établis à Kiev, jusqu’à la dernière bataille contre les Khazars. Les Russes gagnèrent cette ultime bataille et 4 ans plus tard ils envahirent le royaume des Khazars, à l’est de l’Azov. Beaucoup de membres de la famille royale se réfugièrent en Espagne, d’autres en Hongrie, mais la majorité resta dans leur pays. Jewish Encyclopedia, Volume IV, article on Khazars, page 1-5.Le meilleur historien en matière de juifs autoproclamés d’Europe de l’Est est le professeur H. Graetz, auteur du livre History of the jews. Il explique que les Khazars exerçaient une sorte de religion fanatique, un mélange de sensualité et d’inceste. Après Obadiah il y eut un grand nombre de rois khazars, et d’après leur droit, il devait être juif. Pendant un grand laps de temps les souverains d’autres nations n’eurent pas connaissance de la conversion du royaume khazar, et quand ils l’apprirent, ils crurent que le royaume abritait les descendants des 10 tribus. Ces informations ne sont pas secrètes, elles proviennent d’un dictionnaire, The jewish Encyclopedia. Et cela prouve, mis à part 5 à 6 % de la population juive d’aujourd’hui, qu’il n’y a pas de liens directs avec les Hébreux. Donc ce ne sont pas des Sémites ! Les juifs d’origine khazars les plus connus aujourd’hui sont les Rothschild. Leur nom vient de l’enseigne Schild en allemand rouge Rot, le blason des Khazars, qui se trouvait sur le magasin de Mayer Amschel Bauer, dans la rue des Juifs à il est possible de répondre à une question importante Pourquoi est-ce que ce sont les juifs qui ont planifié la révolution bolchevique, qui l’ont faite et financée ? Que voulaient les juifs en Russie ? Pour les raisons énoncées ci-avant, il est compréhensible que les Khazars, chassés par la monarchie russe, aient voulu reconquérir leur plus, les présidents de l’Union Soviétique, Lénine, Staline, Khroutchev, Gorbachev, Eltsine, même le leader d’extrême droite Jirinovsky, sont des juifs Ashkénaze, c’est à dire des khazars !Il est primordial de comprendre cela, car c’est bien la preuve que la notion d’antisémitisme n’a rien à voir avec ces juifs-là , elle est donc complètement déplacée. Tout le monde arabe par contre, est d’origine sémite. Le bon terme serait judéophobe. Ce sont donc ceux qui disent que les juifs d’aujourd’hui n’ont pas de rapport avec les Hébreux qui ont raison. Et ils n’ont dix fois pas le droit à un État d’Israël en Palestine ! En clair, les habitants actuels d’Israël n’ont pas de raisons et pas de droit de vivre dans un état israélien, car ils ne sont pas d’origine hébraïque ou israélite. Les juifs modernes pourraient revendiquer, tout au plus, une partie de la juif du Birobidjan Situé à 6 000 kilomètres à l’est de Moscou, Birobidjan fut donné aux Juifs de Russie par Staline dans les années 1920. Cette enclave au cœur de la Sibérie orientale existe toujours et prospère. Un expert de plus en la matière est Alfred Lilienthal, qui dans son livre The Zionist Connection montre à l’aide de documents, que la naissance de l’État d’Israël en 1948 a été l’aboutissement d’intrigues politiques massives entre des juifs khazars et leurs infâmes compagnons, en Angleterre et aux n’est un secret pour personne que le droit de l’État sioniste à une terre s’appuie sur une loi internationale une résolution de l’ONU de 1947 sur la répartition de la Palestine, et non pas sur l’origine hypothétique du peuple juif ou sur le pacte mythique d’Abraham avec le Dieu Yahvé ! Cette résolution a été obtenue de force par les les décisions viennent de New York. La plupart de nous savent qu’il y a plus de juifs à New York qu’à Jérusalem, que New York appartient à des juifs khazars pas seulement les banques ou la Réserve Fédérale, mais aussi des immeubles, des terrains, des hypermarchés, etc.Le Rabbin Stephen Wise nous confirme dans son autobiographie que cette déclaration de Lilienthal est un fait historique. Jusqu’à aujourd’hui les Arabes ont été bafoués et trompés autant qu’il se peut. Vu sous cet angle, les juifs modernes, les Khazars, sont les plus grands antisémites, car ils torturent les peuples arabes, qui sont les véritables Sémites, en menant des guerres, à travers les banques juives internationales et -les magnats du pétrole. Comprenez-vous tout, clairement ? Comprenez-vous que tout ce que vous entendez dans les médias ou que vous regardez, est le contraire de la vérité ?Aussi la politique sioniste est-elle le fruit du travail des Khazars et non des Hébreux. Celui qui combat les sionistes n’est pas antisémite. Il est au plus antisioniste. Même le terme Sion a été faussé par les Khazars. Les juifs s’attribuent la montagne Sion comme la montagne où habite le peuple dominateur, ce qui est grotesque. Dans la Nouvelle Bible de Jérusalem, Psaume 48, il est dit Il est grand le Seigneur, il est comblé de louanges, dans la ville de notre Dieu, sa montagne sainte. Belle et altière, elle réjouit toute la terre. L’Extrême- Nord, c’est la montagne de Sion, la cité du grand roi. Le mot Sion est mal traduit. En hébreu on lit Sion, et on décrit la montagne Sin sumérien, qui parle de la montagne du Nord – d’après les Templiers Societas Templi Marcioni, la montagne de minuit, l’Allemagne actuelle. Et le Psaume 48 le dit bien La montagne de Sion se trouve loin dans le Nord!La plupart des gens en Europe répondraient à la question sur la signification du judaïsme, sans sourciller, que le judaïsme est la religion des juifs, donc leur système de valeurs, leur foi. Ils diraient que c’est la religion de l’Ancien Testament et qu’ils s’appuient sur les enseignements de Moïse. La plupart répondraient dans ce sens, ce qui sonne ce n’est pas la vérité !Hervé Ryssen est le plus grand spécialiste contemporain de la question juive. Ses dix ouvrages majeurs sur l’histoire et la psychanalyse du judaïsme sont incroyablement riches, précis et Treizième Tribu L’Empire khazar et son héritage. A l’époque où Charlemagne se fit couronner empereur d’Occident, l’extrémité orientale de l’Europe, entre le Caucase et la Volga, était dominée par un État juif connu sous le nom d’Empire khazar…» Ainsi débute le récit d’Arthur Koestler sur l’une des plus passionnantes énigmes des temps médiévaux. En historien novateur, il retrace méticuleusement l’épopée des Khazars, de leurs origines à leur déclin. S’attardant sur la composition de la mosaïque ethnique de ce peuple guerrier et sur ses mythes, l’auteur dépeint un monde méconnu qui contribua à façonner la destinée de l’Europe médiévale. De son étude ressort l’influence de cet épisode sur le développement du judaïsme russe et européen. Aux confins des mondes occidentaux et orientaux, à une époque riche en épopées guerrières, l’autorité khazare est le seul exemple concret d’un État juif avant la fondation de l’Israël hongrois né en 1905, Arthur Koestler, romancier, philosophe et essayiste, fait ses études à Vienne puis devient journaliste en Palestine. Revenu en Europe, il adhère au parti communiste allemand, séjourne en URSS puis participe à la guerre civile espagnole. Installé en Angleterre en 1940, il s’impose dès la fin des années trente comme une grande figure de la lutte contre le totalitarisme soviétique, notamment à travers son chef-d’œuvre Le Zéro et l’ distingué Rabbin Louis Finkelstein, qui préside le Séminaire de Théologie Juive institution que l’on désigne souvent comme le Vatican du judaïsme », est l’auteur de l’ouvrage Les Pharisiens, Mouvement religieux, contexte sociologique de leur apparition, titre qui est devenu un classique dans le monde entier., le distingué Rabbin Louis Finkelstein nous dit Le pharisaïsme devint le talmudisme, le talmudisme devint le rabbinisme médiéval, et le rabbinisme médiéval devint le rabbinisme moderne. Mais au travers de tous ces changements de nom …, l’esprit des anciens pharisiens est demeuré le même …. De Palestine jusqu’en Babylonie, de Babylonie jusqu’en Afrique du Nord, puis en Italie, en Espagne, en France, et en Allemagne, puis de là , en Pologne, en Russie, et dans toute l’Europe orientale, l’ancien pharisaïsme a continué son voyage, … ce qui démontre son importance en tant que l’une des grandes religions du monde. »Dans ce grand classique, le distingué Rabbin Louis Finkelstein nous retrace toute l’histoire du judaïsme, en partant du pharisaïsme pratiqué en Judée au temps de Jésus. Le rabbin Louis Finkelstein y confirme ce que nous disait déjà l’éminent rabbin Adolphe Moses, dans son plus grand classiquele rabbin Adolphe Moses nous déclare Parmi tous les malheurs qui sont advenus, celui dont les conséquences furent les plus regrettables, est l’invention du mot judaïsme ». Pire encore, les Juifs eux-mêmes en sont venus à désigner leur propre religion sous le nom de judaïsme », alors que ni dans la Bible, ni dans les écrits postérieurs, ni dans le Talmud, il n’est fait une seule fois mention de ce terme. La Bible parle de la Torah Yahweh, de l’instruction », ou de la loi morale révélée par Yahweh », ou encore en d’autres lieux de Yirath Yahweh la crainte de Yahweh ». Ce sont ces appellations qui furent employées au cours des âges au sein de notre religion. Toutefois, pour la distinguer du christianisme et de l’islam, les philosophes juifs la désignent parfois comme la foi des Juifs ». Mais c’est Flavius Josèphe qui a inventé le terme de judaïsme pour pourvoir à l’instruction des Grecs et des Romains sur cette question, et de manière à distinguer cette religion de l’hellénisme. Par le mot hellénisme », il faut comprendre toute la civilisation, y compris la langue, la poésie, la religion, l’art, la science, les manières, la coutume, et les institutions, qui s’étaient répandues depuis la Grèce, foyer originel, jusqu’aux vastes régions d’Europe, d’Asie et d’ sûr, les chrétiens s’emparèrent avidement du mot, pendant que les Juifs, qui détestaient profondément le traître Flavius Josèphe, refusaient tout simplement de lire ses écrits. C’est pourquoi le terme de judaïsme », inventé par Flavius Josèphe, resta complètement inconnu des Juifs, et ne fut utilisé par eux qu’à une époque relativement récente ; après que les Juifs eussent commencé à lire des ouvrages chrétiens. C’est pourquoi ils se mirent eux aussi, à appeler leur religion “judaïsme”. »Ces deux citations des deux plus grands spécialistes mondiaux sur ce sujet, établissent à la fois que le judaïsme » ne fut jamais le nom d’aucun culte religieux pratiqué en Judée aux temps de Jésus Flavius Josèphe vivant au premier siècle de notre ère, et que le culte pratiqué aujourd’hui par les Juifs » prétendus ou autoproclamés descend directement du pharisaïsme. Lettre de Benjamin H. Freedman au Docteur David GoldsteinEn considération de votre illustre position, je vous avoue qu’il m’a fallu un grand courage pour oser vous écrire cette si longue lettre. Je prie donc pour que vous lisiez mes paroles en gardant à l’esprit le verset 16 du chapitre 4 de l’Épître aux Galates Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? », et j’espère que vous me ferez l’honneur de méditer sur le sens profond de ce verset, avant de réagir à tout ce que je vais vous véritablement pour moi une source de grand plaisir et de joie authentique de pouvoir vous saluer enfin, malgré tous les inconvénients de la correspondance. J’éprouve une déception profonde de devoir faire votre connaissance de cette manière. Ma joie actuelle serait bien plus intense si j’avais eu le privilège de pouvoir vous saluer en personne pour l’occasion de notre première découvrirez dans cette lettre un grand nombre de raisons qui justifieront pleinement l’urgence avec laquelle j’ai dû mettre fin à toute temporisation pour entrer de plein pied en contact avec vous. Vous découvrirez que cette urgence ne fait que refléter la gravité de la crise qui met aujourd’hui en péril la permanence de la foi chrétienne dans cette lutte ancestrale qui fit d’elle la force spirituelle et sociale la plus efficace pour le développement du bien être de toute l’humanité, dans une mission divine qui n’avait de considération ni pour une race particulière, ni pour une religion particulière, ni pour une nationalité dernier article est paru au mois de septembre dans le Bulletin du la publication officielle de cette organisation qui s’est baptisé La Grande Confraternité de ceux qui Prient pour la paix et la bienveillance envers Israël… Le titre de votre article Ce que pensent les Juifs aujourd’hui », et la vocation du rappelée sur la première page Faire connaître et promouvoir l’apostolat chrétien entrepris parmi Israël », me poussèrent immédiatement à saisir par les cheveux l’occasion de vous présenter mes commentaires. Je sollicite donc votre indulgence si ma lettre présente les défauts de la spontanéité qui lui a donné les plus grands intérêts de cette noble cause, à laquelle vous continuez à consacrer tout votre temps ainsi que vous l’avez toujours scrupuleusement fait depuis déjà plusieurs décennies, je vous invite très respectueusement et très sincèrement à étudier attentivement les données qui vont être présentées ici. Je vous suggère également de prendre toutes les mesures que vous jugerez nécessaires, et qui seront le résultat logique de vos conclusions. Au milieu de cette guerre idéologique, invisible et intangible, qui se livre pour la défense de l’immense héritage chrétien contre ses ennemis consacrés, une attitude favorable de votre part serait un pas capital vers la victoire. En revanche, votre simple passivité se muerait immédiatement en un recul sensible de l’effort souscrivez probablement à cet adage selon lequel il est préférable d’allumer une seule bougie plutôt que de rester assis dans les ténèbres, et bien j’ai toujours pensé moi aussi qu’il dépeignait une attitude très sensée et très saine. Certes, les tentatives solitaires que j’ai déjà entreprises pour donner la lumière à ceux qui sont dans les ténèbres, pourraient avoir le même résultat auprès de vous qu’auprès de ce nombre considérable de personnes qui demeurent la preuve vivante de tous les échecs que j’ai connus au cours des trente dernières années. Mais dans votre cas et jusqu’au jour d’aujourd’hui, je suis resté assez toujours nourri l’espoir, pas tout à fait vain me semble-t-il, qu’un jour, l’une de ces chandelles se transformerait en un véritable brasier, comme un tison qui dort dans une grange et se réveille tout d’un coup pour déchaîner un immense feu de prairie, appelé à traverser de part en part toute la nation, avant d’illuminer pour la première fois les vastes horizons d’un avenir rénové. Voyez-vous, c’est dans ce rêve irréductible que je puise le courage qui me maintient sur le champ de bataille, avec en face de moi, toute cette étrange étrangeté à laquelle l’histoire de ma vie m’a évidemment des milliers d’années, il a été dit avec justesse qu’à la fin c’est toujours la vérité qui prévaut ». En effet, nous savons tous que la vérité peut se révéler d’une force infinie. Mais hélas, jusqu’à ce jour, nul n’a vu la vérité se mettre en marche toute seule. Personne n’a jamais vu la vérité quitter son point mort sans qu’un apôtre ne lui ait dûment communiqué la poussée minimale qui puisse contrebalancer son inertie. Sans cela, la vérité ne bougera pas, et ne fera bouger cher Docteur Goldstein, vous avez sans doute déjà observé qu’en voulant faire un peu de bien d’un côté, les personnes bien intentionnées » déclenchent souvent un mal irréparable de l’autre. Chacun de nous finit par rencontrer cette expérience bien amère. Ainsi, le jour d’aujourd’hui vous montre dans le perpétuel sacrifice de tous vos efforts et de toute votre énergie, dans le but émérite de faire entrer les Juifs » prétendus, ou autoproclamés tels dans le sein de l’Église catholique romaine, par le biais de la conversion à notre foi. Beaucoup de grâce et meilleure chance à vous, puissent vos efforts être couronnés d’un grand succès…Mais mon cher Docteur Goldstein, je dois vous dire que votre travail contribue sans que vous ne le sachiez, et d’une manière non négligeable, à la dissolution de la foi d’un nombre considérable de réaction dont vous allez faire preuve face à ce que vous allez lire, peut devenir le verdict le plus important jamais prononcé au cours des derniers siècles, dans le domaine de la défense de la foi chrétienne. Je vous recommande donc sincèrement de ne pas perdre de vue la grande responsabilité qui va être la vôtre maintenant, et j’espère que vous allez étudier cette lettre dans le moindre détail, depuis son premier mot, jusqu’à son tout ceux qui le nient partout et en permanence, les événements de ces dernières années ont attesté sans plus laisser le moindre doute, que la foi chrétienne se présente désormais avec un pied dans la tombe, et un autre pied sur une peau de banane, en parlant figurativement je vous l’accorde. Mon cher Docteur Goldstein, ne pas s’en rendre compte serait se fermer définitivement à toute réalité, et choisir de ne plus voir les évidences. Je crois que vous êtes bien trop réaliste pour vous autoriser ainsi à vous duper les chrétiens du monde libre ne pourront plus exercer publiquement leur foi, nous aurons connu le dernier jour du christianisme. Ce que connaissent déjà 50 % des humains pourrait très vite se propager à toute la population du monde. C’est même très probablement ce qui devrait se produire, si le cours des choses suit la tendance actuelle. Une maladie maligne ronge le monde comme un cancer, elle se propage de manière géométrique, comme des cellules cancéreuses. Elle se révélera sûrement fatale si des mesures d’une extrême rigueur ne sont prises très vite pour l’endiguer. Mais qu’est-il entrepris aujourd’hui pour la stopper, ou même seulement pour la ralentir ?Mon cher Docteur Goldstein, vous souvenez-vous du nom de ce philosophe qui a dit il n’y a rien de permanent dans le monde, sauf le changement » ? Et bien cette philosophie devra s’appliquer à la foi chrétienne elle aussi… Et mon autre question à 100 francs est de savoir si ce changement sera pour le meilleur, ou pour le pire… Le problème est aussi simple que cela. Or, si l’on continue à suivre pendant les 37 années qui viennent, la voie qui fut la nôtre au cours des 37 années qui précèdent, la foi chrétienne telle quelle est professée aujourd’hui aura complètement disparue de la surface du globe. Sous quelle forme se manifestera alors la mission de Jésus-Christ sur la Terre, voilà qui est aussi peu prédictible qu’ cette situation de crise, vous conviendrez qu’il ne serait ni très logique, ni très réaliste, de chasser une multitude de chrétiens du refuge que la foi chrétienne leur donne, pour l’avantage très relatif de faire entrer un nombre de Juifs » prétendus ou autoproclamés tels, proportionnellement dessein n’est pas de dénoncer ici les conspirateurs qui se sont voués à la destruction de la foi chrétienne, ni de m’étendre sur la nature exacte ou sur l’étendue de cette conspiration. Cela demanderait la rédaction de plusieurs ouvrages. L’histoire des derniers siècles, et notamment les événements des dernières années, confirment l’existence d’une telle conspiration, j’en ferai toute la preuve une autre fois. Un réseau mondial de conspirateurs diaboliques déploie jour après jour, avec la plus grande méthode, chacune des phases de son complot contre la foi chrétienne, alors que les chrétiens semblent dormir les poings fermés. Et le comble voyez-vous, c’est que le clergé manifeste plus d’indifférence à cette conspiration que les chrétiens eux-mêmes. On dirait que les prêtres ne veulent qu’une seule chose enfouir leur tête le plus profond possible dans le sable de l’ignorance, comme l’autruche, qui selon la légende, agirait ainsi à l’approche du danger. Cette ignorance, ou cette indifférence de la part du clergé, a déjà porté un sérieux coup à la foi chrétienne, duquel elle pourrait bien ne jamais se relever complètement, si tant est qu’elle puisse un jour se relever. C’est si triste de voir le clergé chrétien collaborer à l’anéantissement de la foi oublier tout le respect que je dois à l’autorité ecclésiastique, et en toute humilité, je me retrouve avec une tâche bien difficile à accomplir… En effet, je voudrais déclarer ici publiquement que l’autorité ecclésiastique est la principale, si ce n’est la seule responsable de la présence de ces forces internes qui trahissent allègrement les intérêts de l’Église. Cette conclusion que je vous présente, condense à elle seule toutes les informations que j’ai pu répertorier jusqu’à aujourd’hui. Mon cher Docteur Goldstein, si vous désirez vraiment agir d’une manière constructive et réaliste, il va vous falloir mettre les pieds dans le plat », sans vous inquiéter des petits doigts en l’air et autres grincements de dents. C’est la seule stratégie qui nous reste si l’on veut éviter de justesse le destin qui nous attend. Vous ne pouvez plus continuer à minauder avec la vérité, sous prétexte que la vérité blesse ceux qui vous connaissent, ou ceux que vous cette heure tardive, il ne nous reste que très peu de temps pour réparer la barrière, si vous m’autorisez cette image champêtre et prosaïque. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre la moindre seconde. Tourner autour du pot » ne nous conduirait nulle part. Seuls des hommes courageux parviendront à franchir la tempête qui approche. Et pour parler à nouveau en figure, ou même peut-être que cette fois-ci je l’entends littéralement Les héros seront vivants, et les couards seront morts, lorsque la poussière de cette guerre ancestrale sera retombée » ; et non pas Les héros seront morts, et les couards seront vivants », comme cela se produisait parfois, dans d’autres circonstances…Bien sûr, cette confusion dans l’esprit des chrétiens à propos des fondements de notre foi est tout à fait injustifiée et ne repose sur rien de réel ; elle n’a aucune raison d’être, et elle n’existerait pas si l’autorité ecclésiastique n’avait pas été la grande complice de toutes les supercheries qui la firent apparaître. Certes, je sais que des membres du clergé pourraient être sincèrement blessés d’apprendre qu’ils ont été les complices des ennemis consacrés de la foi chrétienne, et je vous accorde que beaucoup de prêtres sont leurs alliés sans le savoir ; mais cette ignorance est le plus gros obstacle à une défense constructive de la foi chrétienne contre ses ennemis chrétiens sans nombre, que leur ignorance du problème à pousser malgré eux sur la touche du champ de bataille, voient de jour en jour la foi chrétienne pourrir un peu plus sur la vigne, et se faisander au point de tomber toute seule dans le gosier avide de ses ennemis immémoriaux. Les chrétiens observent ce spectacle, impuissants ; et la coupe qu’ils doivent boire est rendue plus amère par la vue de l’indifférence du clergé censé les conduire. Cette apathie du clergé, livre à ses agresseurs la foi chrétienne privée de toute défense. Et leur attitude fuyante nous conduira inéluctablement à la défaite. Pour éviter une reddition sans condition aux ennemis de toujours, le clergé doit maintenant faire face sans le moindre délai, s’il désire sortir vainqueur dans ce combat idéologique invisible et intangible qui se livre sous son nez… Quand va-t-il se réveiller ?Jésus-Christ était-Il Juif » ou Judéen » ?Mon cher Docteur Goldstein, vous êtes un théologien de prestige et un historien de marque, vous auriez donc dû partager l’avis des plus grands spécialistes sur la prétendue judaïcité » de Jésus-Christ. Les plus grands spécialistes s’accordent aujourd’hui pour dire que le raisonnement ou l’insinuation suivant laquelle Jésus était juif », ne repose sur aucune base factuelle. Des faits historiques incontestables, ainsi qu’une profusion d’autres preuves, établissent par delà tous les doutes possibles l’absurdité de cette phrase que l’on entend partout aujourd’hui Jésus était juif ».Sans redouter la moindre contradiction qui s’appuyât sur des faits historiques, les spécialistes les plus qualifiés s’accordent sur ce point précis que Jésus-Christ n’était pas un Juif ». Ils pourront vous confirmer texte original à l’appui, que pendant sa vie Jésus-Christ était désigné comme un Judéen » par ses contemporains, et non comme un Juif » ; ils vous diront également que Jésus-Christ Se désignait Lui-même comme un Judéen », et non comme un Juif ». Pendant son passage ici sur Terre, Jésus fut désigné par les historiens de l’antiquité comme un Judéen », et non comme un Juif ». Tous les théologiens de l’antiquité, dont la maîtrise de la question pourrait difficilement être mise en doute, désignent Jésus-Christ pendant Sa vie, ici, sur Terre, comme un Judéen », et non comme un Juif ».Maintenant mon cher Docteur Goldstein, ainsi que vous le savez, le mot latin Rex ne signifiait pas roi » initialement, mais chef d’une tribu », leader en anglais ; et aux temps de Jésus-Christ, ce mot n’avait pas d’autre sens pour les Judéens qui connaissaient la langue latine. Le mot latin rex, vient du verbe latin rego, regere et signifie diriger, conduire, mener, être à la tête de… ». Évidemment, le latin était la langue officielle dans toutes les provinces de l’Empire Romain, et c’est pourquoi l’inscription sur la croix fut rédigée également en après leur invasion des Îles Britanniques, les Anglo-Saxons remplacèrent le mot latin rex, par le mot king. Mais le remplacement du mot rex par le mot king à cette époque postérieure, ne modifie pas rétroactivement le sens que les Romains donnaient au mot rex à l’époque de Jésus-Christ. Le latin rex signifiait simplement pour eux chef souverain », un leader. Le mot anglo-saxon king, avait d’ailleurs une graphie différente de celle d’aujourd’hui, lorsqu’il a remplacé le mot latin rex, mais toutefois son sens était encore à peu près équivalent à celui du Ponce Pilate, il était bien évident que Jésus-Christ était la dernière personne que les Judéens auraient acceptée comme chef de tribu ». Malgré cela, Ponce Pilate n’a pas hésité à ordonner cette inscription Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, et je répète que même par le plus sauvage étirement de l’imagination, on ne peut soutenir que ces mots de Pilate furent autre chose qu’un misérable sarcasme. Par cette référence à Jésus-Christ comme chef des Judéens », ceux-ci auraient ourdi la crucifixion de leur chef l’époque de Jésus-Christ, les Romains désignaient le territoire actuel de la Palestine sous le nom d’Iudaea. Cette province était administrée par Ponce Pilate comme une partie intégrante de l’Empire romain. La traduction française d’Iudaea est la Judée ». Le seul adjectif français que l’on puisse construire sur ce nom latin d’Iudaea est Judéen », et non pas Juif ». Ainsi, la population qui vivait à l’emplacement de la zone géographique connue actuellement sous le nom de Palestine, était désignée en latin, à l’époque de Jésus-Christ, par le mot Iudaeus les Judéens ». À strictement parler, ce mot ne désignait rien d’autre que les habitants vivant à l’intérieur des frontières de la Judée à cette époque. Or qui pourrait nier que Jésus-Christ ne fut, Lui aussi, un habitant de la Judée de cette époque ?Or vous savez très bien, mon cher Docteur Goldstein, que le génitif pluriel du latin Iudaeus est Iudaeorum. Et que la traduction française littérale du génitif pluriel Iudaeorum, devrait être des Judéens », et non pas des Juifs ». Il est complètement impossible de donner une autre traduction littérale au latin Iudaeorum. C’est pourquoi comme je vous le disais, tous les théologiens et les historiens, qui maîtrisent bien ce problème, savent qu’il faut traduire Iesus Nazarenus rex Iudaeorum par Jésus le Nazarénien chef souverain des Judéens ». Vous devez tomber d’accord sur cher Docteur Goldstein, ouvrez bien vos oreilles, car nous arrivons maintenant au cœur du problème il n’existe aucun fondement historique qui nous permette de dire que le mot grec ioudaiwj, le mot latin Iudaeus, ou le mot français Judéens », aient jamais possédé la moindre connotation religieuse !Dans leurs langues respectives, ces mots n’ont toujours revêtu qu’une simple connotation géographique. Ces mots étaient utilisés pour identifier les habitants qui étaient nés dans le territoire de la Judée. Et à l’époque de Jésus-Christ, il n’existait aucun culte religieux en Judée ou ailleurs dont le nom ait la même racine que le mot Judée », comme c’est par contre le cas pour le culte religieux dénommé judaïsme ». Aucun culte, ni aucune secte ne portait le nom de judaïsme ».Personne ne pourra contredire le fait que le mot Jew Juif n’existait pas dans la langue anglaise avant l’année première acception écrite du mot Jew en langue anglaise, nous a été laissée au XVIIIe siècle par Sheridan dans sa pièce de théâtre Les Rivaux. Dans l’Acte 2, scène 1 de cette pièce, nous lisons Elle aura la peau d’une momie, et la barbe d’un Juif ». Avant cette utilisation du mot Jew faite par Sheridan, ce mot n’existait pas dans notre langue. Ainsi, Shakespeare ne l’employa dans aucune de ses pièces, comme vous pourrez le vérifier vous-même. Certes, dans le Marchand de Venise, acte 5 scène 3, il est bien question d’un Juif ». Mais pour ce passage précis, l’édition originale nous donne Et pourquoi ? Je suis un Iewe, et un Iewe n’a-t-il pas d’yeux ? ».Dans la Vulgate, Jésus est désigné comme l’un des Judéens », grâce au génitif pluriel Iudaeorum. Jésus est désigné pour la première fois par le mot Jew au XVIIIe siècle, dans l’édition révisée de la première traduction anglaise du Nouveau Testament qui remontait au XIVe siècle. L’étymologie du mot Jew dans la langue anglaise, ne laisse aucun doute sur le fait que le mot Jew du XVIIIe siècle provient directement du mot Iudaean de la Vulgate. Les manuscrits allant du IVe au XVIIIe siècle, retracent précisément l’évolution du mot Iudaean dans la langue anglaise. Dans ces manuscrits, on trouvera que la langue anglaise à connu un très grand nombre d’équivalents au mot Jew, tout au long de son histoire. Depuis le latin Iudaeus jusqu’à l’anglais moderne Jew, on rencontre successivement Gyu, Giu, Iu, Iuu, Iuw, Ieuu, Ieuy, Iwe, Iow, Iewe, Ieue, leue, Iue, Ive, lew, et finalement au XVIIIe siècle Jew. Et pour le pluriel on a Giwis, Giws, Gyues, Gywes, Giwes, Geus, Iuys, Iows, Iouis, Iews, et finalement au XVIIIe siècle XVIIIe siècle, les presses typographiques s’étaient grandement améliorées, et on imprima des quantités illimitées du Nouveau Testament. Ces éditions révisées, qui se basaient encore toutes sur la première édition en langue profane du XIVe siècle, furent largement distribuées dans tout le monde anglophone, et de nombreuses familles qui n’avaient jamais possédé de Bible, ont pu en acquérir une qui soit rédigée dans la langue qu’ils parlaient tous les jours. C’est dans cette édition révisée que le mot Jew apparaît pour la première fois. Et grâce à l’importance du tirage, la forme Jew s’est définitivement imposée dans la langue que vous le savez, mon cher Docteur Goldstein, les éditions les plus connues du Nouveau Testament en langue anglaise sont la Rheims Douai Edition, et la King James Authorized Edition. La première traduction du Nouveau Testament en anglais de la Rheims Edition date de 1582, et conformément à ce qui a été dit, le mot Jew ne s’y trouve pas. De même pour la première traduction en anglais du Nouveau Testament de la King James Authorized Edition de 1611. Le mot Jew ne fit son apparition, dans ces deux éditions les plus connues du Nouveau Testament, que dans leurs éditions révisées du XVIIIe nombre incalculable de ces éditions sorties des presses typographiques a circulé parmi le clergé et les laïcs de tout le monde anglophone ; mais parmi ces personnes, très peu ne connaissaient ou ne se préoccupaient de l’étymologie exacte du mot Jew, qu’ils découvraient pour la première fois. Ils acceptèrent donc naturellement le mot Jew comme la traduction officielle du latin Iudaeus et du grec ioudaiwv. Il s’agissait simplement d’un mot nouveau pour cher Docteur Goldstein, comme vous le savez déjà , la langue anglaise est largement composée de mots empruntés à des langues étrangères. Après leur adoption par la langue anglaise, ces mots étrangers subissent diverses adaptations et contractions de leur orthographe, afin de les rendre plus aisément prononçables dans le système phonétique anglais. Ce procédé d’adoption de mots étrangers, puis de leur adaptation, est à l’origine de nombreux mots nouveaux, tels que le mot cab, qui nous vient du français cabriolet ». Et nous pourrions trouver des milliers d’exemples comme celui-ci. Vous devez déjà en avoir des dizaines sur le bout des par ce procédé naturel d’adoption-adaptation, que le latin Iudaeus et le grec ioudaiwv ont fini par donner le mot Jew que nous connaissons. Ainsi, les anglophones auront dû se battre pendant 14 siècles avant de trouver la prononciation et l’orthographe qui leur convienne, pour l’adoption du mot latin mots Iudaeus et ioudaiwv ne pouvant se prononcer facilement en anglais, il a donc fallu forger un mot dernière confirmation, je vous citerais l’édition Wyclife de la Bible de 1380, la toute première traduction de la Vulgate en anglais. Dans cette édition, Jésus est désigné comme l’un des Iewes », car telle était la version anglaise du latin Iudaeus au XIVe siècle, et elle se prononçait HHHYOU-WIIIZ » au pluriel, le singulier Iewe se prononçait HHHYOU-WIII ». Pour le verset de Jean 1919, on lit dans cette édition Ihesus of nazareth kyng of the iewes ». Avant le XIVe siècle, la langue anglaise s’était dotée d’un grand nombre de mots anglo-saxons, dont le mot kyng, qui avait la même signification que le latin rex et que le grec basileuv, c’est-à -dire, celle de chef de tribu ».Les sens dérivés du mot Juif »Mon cher Docteur Goldstein, si le mot Juif » et le mot Judéen » désignaient une chose identique, comme cela devrait être le cas si l’on se basait uniquement sur leurs étymologies respectives, soyez bien persuadé que je ne me serais pas lancé dans toutes ces fastidieuses énumérations, et que l’emploi de l’un ou de l’autre pour désigner Jésus-Christ dans le Nouveau Testament ou ailleurs, me serait parfaitement égal. Mais voilà , dans l’esprit des gens, ce que désigne le mot Judéen », et ce que désigne le mot Juif », sont deux idées aussi éloignées l’une de l’autre que le blanc l’est du pendant les XVIIIe, XIXe, et XXe siècles, un groupe de pression international, très bien organisé et très bien financé, a généré un sens dérivé au mot Juif ». Et ce sens dérivé, profondément implanté dans l’esprit des gens, n’a plus rien à voir avec le sens que le mot Juif » Jew avait au XVIIIe siècle. Ce nouveau sens est le résultat d’une déformation sens dérivé du mot Juif » a aujourd’hui autant de points communs avec son sens initial, que le sens du mot Coca, par exemple, a de points communs avec le sens initial du mot coca. Le sens dérivé du mot Coca correspond à la boisson gazeuse ainsi dénommée, mais son sens initial est celui d’un arbuste d’Amérique du le résultat d’une quantité astronomique d’argent, dépensée dans des campagnes publicitaires d’envergure mondiale. Aujourd’hui, si vous dites à l’un de vos amis passe-moi une Camel », il n’ira jamais vous chercher un chameau. De même que si vous lui demandez un Coca », il n’ira jamais vous déterrer un arbuste en Amérique du Sud. Ainsi, les sens dérivés parviennent à éclipser presque complètement le sens correct et initial des mots dans l’esprit des gens. Et le sens dérivé du mot Jew aujourd’hui ne fait pas exception, il a pratiquement éclipsé le sens correct et initial du mot Jew, lorsque celui-ci a été introduit dans la langue anglaise, au XVIIIe trois siècles, une campagne mondiale abondamment financée et précisément minutée, ayant à son actif tous les médias disponibles du monde entier, a développé un sens secondaire au mot Juif », qui a fini par oblitérer totalement le sens correct et initial du mot Juif ». Il n’y a pas l’ombre d’un doute à ce une seule personne dans tout le monde anglophone, ne considère encore aujourd’hui un Juif » comme un Judéen » au sens littéral. Alors que c’était le seul sens de ce mot au XVIIIe siècle. Dans l’esprit des gens, le mot Juif » fait maintenant référence à un ensemble de cinq théories qui sont universellement admises Un Juif » est une personne qui professe la religion du judaïsme. » Un Juif » est une personne qui appartient à un groupe racial lié aux anciens Sémites. » Un Juif » est une personne dont les ancêtres appartenaient à une nation qui prospérait aux temps bibliques dans la zone géographique de la Palestine les Israélites, ou les Hébreux. » Un Juif » est une personne qui bénéficie de par son origine d’une sorte d’élection divine, et qui présente de part son histoire des caractéristiques culturelles supérieures, dont les autres races sont dépourvues. » Un Juif » est Juif » tout à la fois par sa race, sa religion et son identité nationale. » Cependant, sachez que tous les sous-entendus qui se cachent maintenant derrière le mot Juif », sont petit à petit replacés dans leur juste perspective par un nombre croissant de chrétiens sensés dans ce pays… De tels chrétiens savent que ces sous-entendus sont en contradiction flagrante avec des faits historiques certains. Depuis longtemps déjà , les chrétiens qui ne tolèrent plus qu’on les prenne pour des imbéciles, soupçonnent la hiérarchie ecclésiastique qui lui régurgite à longueur de dimanche son cantique préféré Jésus était juif », Jésus était juif », et Marie… était juive ! ». Leur litanie commence même à friser la nombre incalculable de chrétiens comprend que le clergé leur a fait subir un véritable lavage de cerveau, en les matraquant systématiquement par cette phrase Jésus était juif, alors vous comprenez… ». Les chrétiens ne veulent désormais entendre qu’une seule chose de la part du clergé la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité ».Il est urgent maintenant que le clergé dise aux chrétiens ce qu’il aurait dû leur dire depuis longtemps ; car de tous les groupes religieux du monde, les chrétiens sont les moins informés sur ces questions qui les concernent pourtant de très près… La hiérarchie ecclésiastique aurait-elle fait quelques compromis avec la vérité ?Les chrétiens intelligents n’admettent plus comme parole d’Évangile l’assertion sans fondement selon laquelle Jésus, pendant sa vie en Judée, ait appartenu à un groupe qui pratiquait le culte religieux connu aujourd’hui sous le nom de judaïsme ». Ils ne croient pas non plus que Jésus-Christ, pendant sa vie, ici sur Terre, ait appartenu à la même communauté raciale que la grande majorité des Juifs » d’aujourd’hui prétendus ou autoproclamés ; ni que ces Juifs » d’aujourd’hui prétendus ou autoproclamés soient les descendants de ce peuple qui vivait en Judée et auquel Jésus-Christ hiérarchie ecclésiastique va bientôt s’apercevoir que la vérité n’est pas une folie, ni l’ignorance une bénédiction. Partout et de plus en plus, les chrétiens cherchent fiévreusement à apprendre la relation véritable qui existe entre les habitants de la Judée de l’époque de Jésus-Christ, et les Juifs » prétendus ou autoproclamés du monde actuel. Les chrétiens veulent que la hiérarchie ecclésiastique leur dise tout ce qu’elle sait sur le contexte racial, religieux, national et culturel des Juifs » du monde actuel prétendus ou autoproclamés et sur quelles bases la hiérarchie ecclésiastique se fonde pour affirmer que le contexte racial, religieux, national et culturel des Juifs » d’aujourd’hui prétendus ou autoproclamés est le même que celui que connaissait Jésus-Christ pendant Sa vie. Les chrétiens qui s’informent savent désormais que le mythe selon lequel les Juifs » d’aujourd’hui prétendus ou autoproclamés seraient les descendants des Judéens parmi lesquels vivait Jésus, n’est plus désormais qu’un mythe explosé »…Les chrétiens comprennent également de mieux en mieux pourquoi les Juifs » prétendus ou autoproclamés ont dépensé pendant trois siècles des sommes colossales pour forger la fiction selon laquelle Jésus était juif », dans le sens dérivé du mot. Les chrétiens sont de plus en plus conscients de tous les avantages économiques et politiques que les Juifs » ont directement tiré de cette fiction selon laquelle Jésus était juif », dans le sens dérivé du terme. Les chrétiens ont compris que les Juifs » prétendus ou autoproclamés voulaient ainsi nous faire croire qu’ils avaient de nombreuses affinités avec Jésus-Christ, le fondateur de notre religion ; et ils cherchent en permanence à entretenir cette fiction dans nos pratiquait-Il la forme de religion qui allait donner la judaïsme ?Prétendre que Jésus était juif » dans le sens où il aurait professé une forme de religion voisine du judaïsme actuel, est une fiction des plus blasphématoires. Si pour être Juif » à cette époque comme à la nôtre, la pratique du judaïsme est une condition nécessaire, alors il est bien évident que Jésus-Christ n’était pas Juif ». Jésus détestait et condamnait la forme de culte religieux qui se pratiquait en Judée à son époque, et qui est aujourd’hui connue et pratiquée sous le nom de judaïsme ». Cette pratique religieuse se faisait alors connaître sous le nom de pharisaïsme ».Le distingué Rabbin Louis Finkelstein, qui préside le Séminaire de Théologie Juive institution que l’on désigne souvent comme le Vatican du judaïsme », est l’auteur de l’ouvrage Les Pharisiens, Mouvement religieux, contexte sociologique de leur apparition, titre qui est devenu un classique dans le monde entier. le distingué Rabbin Louis Finkelstein nous dit Le pharisaïsme devint le talmudisme, le talmudisme devint le rabbinisme médiéval, et le rabbinisme médiéval devint le rabbinisme moderne. Mais au travers de tous ces changements de nom l’esprit des anciens pharisiens est demeuré le même De Palestine jusqu’en Babylonie, de Babylonie jusqu’en Afrique du Nord, puis en Italie, en Espagne, en France, et en Allemagne, puis de là , en Pologne, en Russie, et dans toute l’Europe orientale, l’ancien pharisaïsme a continué son voyage, ce qui démontre son importance en tant que l’une des grandes religions du monde. »Dans ce grand classique, le distingué Rabbin Louis Finkelstein nous retrace toute l’histoire du judaïsme, en partant du pharisaïsme pratiqué en Judée au temps de Jésus. Le rabbin Louis Finkelstein y confirme ce que nous disait déjà l’éminent rabbin Adolphe Moses, dans son plus grand classique Le Yahvisme, et autres discours, rédigé en collaboration avec le célèbre rabbin H. G. Enlow, et publié en 1903 par la section de Louisville du Conseil des Femmes Israélites. Dans cet ouvrage, le rabbin Adolphe Moses nous déclare Parmi tous les malheurs qui sont advenus, celui dont les conséquences furent les plus regrettables, est l’invention du mot judaïsme ».Pire encore, les Juifs eux-mêmes en sont venus à désigner leur propre religion sous le nom de judaïsme », alors que ni dans la Bible, ni dans les écrits postérieurs, ni dans le Talmud, il n’est fait une seule fois mention de ce terme. La Bible parle de la Torah Yahweh, de l’instruction », ou de la loi morale révélée par Yahweh », ou encore en d’autres lieux de Yirath Yahweh la crainte de Yahweh ». Ce sont ces appellations qui furent employées au cours des âges au sein de notre religion. Toutefois, pour la distinguer du christianisme et de l’islam, les philosophes juifs la désignent parfois comme la foi des Juifs ».Mais c’est Flavius Josèphe qui a inventé le terme de judaïsme pour pourvoir à l’instruction des Grecs et des Romains sur cette question, et de manière à distinguer cette religion de l’hellénisme. Par le mot hellénisme », il faut comprendre toute la civilisation, y compris la langue, la poésie, la religion, l’art, la science, les manières, la coutume, et les institutions , qui s’étaient répandues depuis la Grèce, foyer originel, jusqu’aux vastes régions d’Europe, d’Asie et d’ sûr, les chrétiens s’emparèrent avidement du mot, pendant que les Juifs, qui détestaient profondément le traître Flavius Josèphe, refusaient tout simplement de lire ses écrits. C’est pourquoi le terme de judaïsme », inventé par Flavius Josèphe, resta complètement inconnu des Juifs, et ne fut utilisé par eux qu’à une époque relativement récente ; après que les Juifs eussent commencé à lire des ouvrages chrétiens. C’est pourquoi ils se mirent eux aussi, à appeler leur religion “judaïsme”. »Citations des deux plus grands spécialistes mondiaux sur ce sujet, établissent à la fois que le judaïsme » ne fut jamais le nom d’aucun culte religieux pratiqué en Judée aux temps de Jésus Flavius Josèphe vivant au premier siècle de notre ère, et que le culte pratiqué aujourd’hui par les Juifs » prétendus ou autoproclamés descend directement du pharisaïsme. Je n’invente rien, c’est exactement ce que nous apprend le rabbin Louis Finkelstein, qui préside le Séminaire de Théologie Juive, et c’est ce que vous diront également tous les spécialistes de cette pharisaïsme de Judée, au temps de Jésus-Christ, est une pratique religieuse se basant essentiellement sur les enseignements qui allaient constituer le Talmud… Pour ceux qui pratiquent le judaïsme, le Talmud représente à peu près la même chose que ce que la Grande Charte, la Déclaration d’Indépendance, la Constitution, et le Bill of Rights, représentent pour nous. Le Talmud est sur un même piédestal pour ceux qui professent le en revanche, le Talmud exerce une véritable dictature sur la vie des Juifs » prétendus ou autoproclamés ; une dictature qui pourrait avoir été empruntée au totalitarisme le plus noir. Les rabbins ne font d’ailleurs guère d’efforts pour dissimuler le contrôle qu’ils exercent sur la vie intime des Juifs » prétendus ou autoproclamés.Cette autorité va bien au-delà des limites habituelles du domaine spirituel. À ma connaissance, leur pouvoir sur les gens ne connaît pas d’égal. Le rôle joué par le Talmud dans le judaïsme tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, est officiellement défini par le très révéré rabbin Morris N. Kertzer, le Directeur du Département des Relations Inter Religieuses, au sein du Comité Israélite d’Amérique du Nord, et qui préside également l’Association des Aumôniers Israélites des Forces Armées des États-Unis. Le rabbin Morris N. Kertzer, qui est actuellement le spécialiste le plus qualifié du judaïsme, nous dit Le Talmud est constitué de 63 livres. Ces livres sont la compilation d’écrits législatifs, éthiques et historiques, rédigés par les anciens rabbins. Il a été écrit cinq siècles après la naissance de Jésus. C’est un recueil de lois et de traditions. Il représente le code juridique sur lequel se base la loi religieuse juive, et c’est le livre qui est utilisé pour la formation des rabbins. »Eh bien, mon cher Docteur Goldstein, compte tenu de ce jugement très officiel sur l’importance du Talmud dans la pratique du judaïsme actuel, peut-être y aurait-il un intérêt quelconque à ce que les chrétiens se demandassent ce qu’il peut bien contenir, ne croyez-vous pas ?Qu’est-ce que le Talmud ?Mon cher Docteur Goldstein, si vous rassembliez tous les écrits de tous les auteurs de tous les temps, qui de près ou de loin mentionnèrent la personne de Jésus-Christ, ou firent allusion aux chrétiens ou à la foi chrétienne, vous ne trouverez jamais de plus exécrables insultes, ni de blasphèmes plus odieux que ceux qui jalonnent les pages de ces 63 livres du Talmud, texte qui est, nous dit-on, le code juridique sur lequel se base la loi religieuse juive », tout comme le livre qui est utilisé pour la formation des rabbins ». La lecture du Talmud dans le texte, va vous ouvrir les yeux comme jamais ils ne l’ont été auparavant. Le Talmud couvre d’opprobre la personne de mots que vous allez lire sont foncièrement indécents, obscènes, vils, et orduriers, et je vous en présente mes excuses par avance, mais ce sont des citations mot pour mot de la traduction intégrale officielle du Talmud. Préparez-vous à une 1935, les grands pontes du rabbinisme international, décidèrent pour la première fois dans toute l’histoire du judaïsme de publier une traduction intégrale officielle et annotée des 63 livres du Talmud dans une langue profane, et ils choisirent bien évidemment la langue anglaise. Quelle force a bien pu les conduire à commettre une telle faute stratégique, cela restera l’un des mystères de l’histoire humaine… Peut-être sous-estimèrent-ils tout simplement le risque, et qu’ils n’entreprirent cette traduction que parce qu’un si grand nombre de Juifs » de la nouvelle génération prétendus ou autoproclamés tels sont absolument incapables de comprendre les différentes langues utilisées dans la rédaction originale du traduction intégrale officielle et annotée du Talmud en langue anglaise parut en 1935 chez Soncino Press. Elle a toujours été désignée depuis comme l’Édition Soncino du Talmud. Elle ne fut évidemment tirée qu’à un nombre très restreint d’exemplaires et ne fut pas non plus proposée à la vente pour le grand public. J’ai eu la chance d’avoir accès à un exemplaire de cette édition pendant de nombreuses années ; car aujourd’hui tous les exemplaires sont devenus de précieux objets de mon cher Docteur Goldstein, j’ai bien peur de ne plus pouvoir attendre pour faire place ici, à des citations scrupuleusement exactes de l’Édition Soncino. Mes commentaires pour en souligner l’énormité seront superflus, vous le verrez très vite. Je n’éprouve pas trop de scrupules à vous faire parvenir de telles obscénités par la poste, car l’Édition Soncino du Talmud ne figure pas sur la liste des envois interdits, je me suis renseigné auprès du bureau fédéral. Quoi qu’il en soit, je vous présente à nouveau mes excuses pour ces termes, que la nécessité seule me force à mettre sous vos yeux. Je pense que vous allez me 55b-55a Qu’a-t-il été dit par-là — Rab a dit “La pédérastie avec un enfant qui a moins de neuf ans, n’est pas à considérer comme la pédérastie avec un enfant plus âgé.” Samuel a dit “La pédérastie avec un enfant qui a moins de trois ans, n’est pas à considérer de la même manière que la pédérastie avec un enfant plus âgé.” Quelle est la base de leur désaccord ? – Rab soutient que seul un sujet passif qui pourrait être capable d’avoir des rapports sexuels en tant que sujet actif, peut rendre coupable le sujet actif ; tandis qu’un enfant incapable d’être un sujet actif, ne peut être considéré comme le sujet passif d’un acte de pédérastie Samuel soutient quant à lui que l’Écriture dit “Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme”Il a donc été enseigné, conformément à l’avis de Rab, que le crime de pédérastie n’est qualifié qu’à partir de neuf ans et un jour ; mais celui qui commet la bestialité, que ce soit par les voies naturelles ou par les voies qui ne sont pas naturelles, ou bien une femme qui fait en sorte d’être abusée d’une manière bestiale, que ce soit par les voies naturelles ou par les voies qui ne sont pas naturelles, est passible de châtiment. »On se place ici du point de vue du sujet passif de la sodomie. Ainsi qu’il a été établi plus haut, la culpabilité est encourue par le sujet actif de la sodomie, même si le sujet passif est un mineur rappel moins de treize ans. Cependant, une nouvelle distinction va être faite maintenant pour les sujets passifs ayant moins de treize ansRab place le minimum à neuf ans ; mais si la sodomie est pratiquée sur un enfant plus jeune, aucune culpabilité n’est encourue. Samuel, lui, fait de trois ans le minimum. À neuf ans, un enfant mâle a atteint la maturité XVIII, depuis “Un enfant mâle âgé de neuf ans et un jour qui commet…” Nous observons ainsi trois clauses distinctes dans cette Baraitha. La première “Un enfant mâle âgé de neuf ans et un jour” concerne le sujet passif de la pédérastie, la peine est alors encourue par le sujet actif adulte. Tel doit être le sens profond ici, car d’une part, le sujet actif n’est jamais explicitement désigné comme étant de sexe masculin, cela doit se comprendre spontanément, exactement comme on le comprend spontanément lorsque la Bible dit “Tu ne coucheras pas avec un homme…” où seul le sexe du sujet actif est stipulé ; et d’autre part, si l’âge de référence avait été celui du sujet actif, la culpabilité étant alors encouru par un sujet passif adulte, pourquoi alors avoir fait un cas précis du crime de pédérastie ? Puisque dans tout crime d’inceste commis par l’enfant, le sujet adulte passif n’encourt aucune culpabilité, à moins bien sûr, que l’enfant ait atteint l’âge de neuf ans et un jour. C’est pourquoi cette Baraita a retenu l’affirmation de Rab selon laquelle le sujet adulte est condamnable, quand le sujet passif a plus de neuf ans et un jour. »Avant de continuer, je voudrais également attirer votre attention sur un autre article. Confirmant la déclaration officielle du rabbin Morris N. Kertzer. Le New York Times du 20 mai de cette année a publié un article intitulé Les rabbins projettent de réunir des fonds pour la création de deux chaires » ;L’article commence de la façon suivante Annonce spéciale pour le New York Times, Uniontown, Pa. – Un projet pour collecter 500 000 $ pour la création de deux chaires au Séminaire de Théologie Juive d’Amérique a été annoncé aujourd’hui lors de la 54e convention annuelle de l’Assemblée des Rabbins d’Amérique. Les deux chaires porteront ce nom CHAIRES LOUIS GINSBERG, CONNAISSANCE DU TALMUD. »Ceci pour apporter une preuve supplémentaire que le Talmud n’est pas resté lettre morte pour la formation des rabbins d’aujourd’hui. En voulez-vous une autre confirmation ?La voici les spécialistes mondiaux du Talmud confirment que l’Édition Soncino est une traduction très fidèle et qu’elle suit presque mot à mot le texte original. Dans l’Histoire du Talmud, écrite en collaboration avec le célèbre Docteur Isaac M. Wise, Michael Rodkinson déclare encore Comme conclusion de ce premier volume, nous voudrions inviter le lecteur à jeter un coup d’œil en arrière sur tout le passé du Talmud, il verra que non seulement le Talmud n’a pas été détruit, mais que pas même une seule lettre n’en est tombée, et qu’aujourd’hui il s’épanouit à un degré jamais rencontré dans toute son histoire. Le Talmud est l’une des merveilles du monde. À travers les 20 siècles de son existence il a survécu dans son intégralité, et non seulement ses ennemis n’ont pas réussi à en détruire une seule ligne, mais encore ils n’ont pas même été capables d’en diminuer le rayonnement à une époque Talmud domine toujours les esprits d’un peuple entier, qui vénère son contenu comme vérité divine . Des écoles destinées à l’enseignement du Talmud apparaissent et se multiplient dans presque chaque ville où Israël est présent, et particulièrement dans ce pays où des millions sont collectés pour les caisses de deux universités le Hebrew Union College de Cincinnati, et le Séminaire de Théologie Juive d’Amérique de New York, et dans lesquelles l’objet d’étude principal n’est autre que le Talmud. Il existe également dans notre ville des maisons d’étude Jeshibath pour apprendre le Talmud dans les quartiers de l’East Side, et où de nombreux jeunes étudient quotidiennement le Talmud. »Cette vérité divine » que vénère tout un peuple » et de laquelle pas une seule lettre n’est tombée », et qui aujourd’hui s’épanouit à un degré jamais rencontré dans toute son histoire », s’illustre parfaitement par cette nouvelle citation mot pour mot SANHÉDRIN, 55b Une petite fille de trois ans et un jour peut être acquise en mariage par coït, en cas de mort de son mari et si elle a un rapport sexuel avec le frère de son mari, elle devient à lui. Une telle fille est considérée comme femme mariée, on peut se rendre coupable d’adultère à travers elle ; car elle peut souiller l’homme qui a des rapports sexuels avec elle, et celui-ci pourrait à son tour souiller ce sur quoi il se couche, comme un vêtement qu’on se passe cas de blennorragie. »KETHUBOTH, 11a-11b Rabba a dit que ça voulait dire ceci “Quand un homme adulte a des rapports avec une petite fille, ce n’est rien, car quand la fille est plus petite que dans ce cas-là , c’est comme si on lui mettait le doigt dans l’œil ; mais quand un petit garçon a des rapports avec une femme adulte, c’est un cas équivalent à celui où “ une fille est pénétrée par un morceau de bois”.Lit., “ça disait ceci”Lit., “qu’ici”, c’est-à -dire, quand elle a moins de trois ans. Les larmes reviennent toujours dans les yeux, de même, la virginité d’une petite fille qui n’a pas encore trois ans revient toujours. »ABODAH ZARAH, 36b-37a Rabbi Naham ben Isaac a dit “Au sujet des enfants païens, ils décrétèrent que les rapports sexuels pourraient causer une souillure par l’émission de leur sperme, et qu’un enfant israélite ne devait donc pas prendre l’habitude de commettre des actes de pédérastie avec ces animaux. À partir de quel âge un enfant païen déclenche-t-il la souillure par l’émission de son sperme ? À partir de neuf ans et un jour. Dès lors qu’il est capable de l’acte sexuel, il souille en répandant son sperme.” Rabina a dit “Il faut donc conclure qu’une petite fille païenne souille depuis l’âge de trois ans et un jour, attendu qu’elle est alors capable de participer à l’acte sexuel, elle peut donc parfaitement souiller par l’intermédiaire de ses humeurs vaginale.”Bien que l’enfant païen ne souffrit d’aucun écoulement séminal. »YEBAMOTH, 55b Ne sont pas passibles, les rapports sexuels avec une femme mariée effectués avec un membre mou. Ce qui nous permet de conserver une interprétation en accord avec ceux qui disent que si un homme a des rapports avec un parent à lui, parent faisant partie des proches qu’il n’a pas le droit de toucher après leurs morts, mais que ce rapport sexuel ait été effectué avec un membre mou, cet homme est innocenté Mais que peut-on dire maintenant à propos de ceux qui disent que pour un tel acte, un homme est quand même coupable ? – Ceux-là parlent du cas où le rapport sexuel a lieu avec la morte elle-même. Car il a été présumé qu’une femme, même après sa mort, appartient toujours le cas échéant à la catégorie des parents qu’il est interdit de toucher on se rend donc coupable en ayant des rapports sexuels avec son corps, car c’est toujours une femme mariée. Mais dans le cas d’une parente vivante, on est innocenté si le rapport sexuel est fait avec un membre aucune fécondation ne peut avoir 18a, SanhédrinLa morte étant une femme à LEV. XXI, 2Où sont énumérés les parents avec lesquels un prêtre a le droit de se souiller à l’occasion de leurs morts. »YEBAMOTH, 59b Quand Rabbi Dimi arriva il raconta ceci “Il est arrivé un jour à Haitalu que pendant qu’une jeune femme balayait le sol, un chien du village la couvrit pénétra par l’arrière, mais Rabbi lui permit d’épouser un prêtre.” Samuel a dit “Même un Grand Prêtre !” »De Palestine, quand il arriva de Palestine à babylonienne pour Aitulu », qui correspond à la ville moderne d’Aiterun, au nord-ouest de maison ”Ou “un gros chien de chasse” Rashi, ou “un chien féroce” Jast., ou “un petit chien sauvage” Aruk.Un cas de rapport sexuel par les voies qui ne sont pas naturelles. »Mon cher Docteur Goldstein, après que vous ayez personnellement pris connaissance de ces citations rigoureusement fidèles du Talmud dans l’Édition Soncino — citations que j’ai à peine choisies parmi leurs innombrables sœurs — pensez-vous toujours que le Talmud soit le genre de livre » duquel Jésus-Christ a puisé les enseignements qui lui ont permis de révolutionner le monde » ? Vous avez lu ici des citations mot pour mot de la traduction anglaise annotée du Talmud, et bien d’autres sujets passionnants sont couverts dans ces 63 livres qui constituent le Talmud. Pour lire ces citations, il faut être bien accroché n’est-ce pas ? Je suis surpris que la Poste des États-Unis ne mette pas le Talmud sur la liste des ouvrages interdits à l’envoi ; j’ai hésité à vous les du Talmud dans le judaïsme actuelle Talmud est inculqué à leurs enfants dès qu’ils sont capables de lire ; et si le Talmud est le livre utilisé pour la formation des rabbins », il est également le livre qui sert à former l’esprit de la masse des Juifs » dès leur plus jeune âge. le très célèbre rabbin Docteur Isaac M. Wise, Michael Rodkinson déclare Le Juif moderne est le produit du Talmud. »Origine des Juifs » actuels prétendus ou autoproclamés telsMon cher Docteur Goldstein, sans une connaissance complète et précise de l’origine et de l’histoire des juifs » d’Europe orientale prétendus ou autoproclamés tels, il est tout à fait impossible pour vous, ou pour n’importe qui, de comprendre véritablement l’influence néfaste que le Talmud, et notamment la prière du Kol Nidre, ont exercée sur l’histoire du monde. Ces deux facteurs très peu connus, sont respectivement le moyeu et les rayons, de cette grande roue qui déferle allègrement vers une domination complète de la cher Docteur Goldstein, je pense que vous allez être aussi étonné que le furent les 150 millions de chrétiens de ce pays, lorsqu’il y a quelques années, j’ai électrisé la nation avec mes premières révélations sur l’origine et l’histoire des Juifs » d’Europe orientale prétendus ou autoproclamés tels. Ces révélations m’avaient coûté de nombreuses années de recherche. Et mes recherches établissent sans l’ombre d’un doute, et à l’opposé de la croyance généralement répandue chez les chrétiens, queles Juifs » d’Europe orientale ne furent à aucun moment de leur histoire les légendaires dix tribus perdues d’Israël », comme ils se plaisent à le raconter. Ce mensonge historique est maintenant solidement recherches implacables ont montré que les Juifs » d’Europe orientale ne peuvent légitimement se réclamer d’un seul ancêtre ayant mis un pied sur le sol de Palestine pendant l’ère biblique. La recherche a également révélé que les Juifs » d’Europe orientale ne furent jamais des Sémites », ne sont pas aujourd’hui des Sémites », ni ne pourront jamais être considérés comme des Sémites », même avec toute l’imagination qu’on voudra. Une enquête exhaustive rejette de manière irréfutable la croyance généralement admise selon laquelle les Juifs » d’Europe orientale sont le peuple élu », suivant l’expression consacrée de nos prédicateurs. La recherche dénonce cette thèse comme la plus fantastique des fabrications de l’ cher Docteur Goldstein, peut-être allez-vous pouvoir m’expliquer pourquoi, comment, et par qui, l’origine et l’histoire des Khazars et du Royaume de Khazarie, ont été si bien cachées pendant tant de siècles ? Quelle mystérieuse force a été capable pendant une multitude de générations, de rayer les origines et l’histoire des Khazars de tous les livres d’histoire, et ce dans tous les pays du monde, alors que l’histoire des Khazars et de leur royaume repose sur des faits historiques incontestables ?Pendant l’année 1948, au Pentagone Washington, j’avais l’occasion de m’adresser à une large assemblée d’officiers du plus haut rang de l’Armée des États Unis d’Amérique ; principalement des officiers de la branche G2 du service des Renseignements Militaires, qui travaillaient sur la situation géopolitique très explosive en Europe orientale et au Moyen-Orient. Je leur ai donc expliqué en détail l’origine des Khazars et celle de leur royaume médiéval qui était d’une taille considérable. Je pensais déjà à l’époque que sans une connaissance claire et détaillée de ce sujet, il n’est pas possible de comprendre ou d’évaluer correctement ce qui s’est mis en place dans le monde depuis 1917, l’année de la révolution bolchevique en Russie. La connaissance des Khazars est à la clé de ce la conclusion de ma conférence, un Lieutenant-Colonel qui s’était révélé très alerte, m’informa qu’il dirigeait le département d’histoire d’une des écoles d’enseignement supérieur les plus grandes et les plus réputées de tous les États-Unis ; il y enseignait l’histoire depuis déjà 16 ans. Il avait été récemment rappelé à Washington pour prolongation de son service dans les forces armées. À ma grande surprise, il m’informa qu’au cours de toute sa carrière de professeur d’histoire, il n’avait jamais entendu le mot Khazar ». Cela peut vous donner une idée, mon cher Docteur Goldstein, de l’efficacité de cette mystérieuse puissance qui est parvenu à masquer l’origine et l’histoire des Khazars, afin de dissimuler au monde l’origine véritable et l’histoire véritable des Juifs » d’Europe le Xe siècle, le royaume des Khazars avait déjà été réduit par les Russes à la dimension d’environ 1 300 000 km². Mais comme vous pouvez le constater sur la carte de l’Encyclopaedia Judaica, sa surface au Xe siècle était encore bien plus grande que celle d’aucune autre nation. La population du royaume Khazar était composée pour la plus grande partie de Khazars, et pour le reste, par les quelque vingt-cinq nations d’agriculteurs pacifiques, qui peuplaient ces terres d’approximativement 1 600 000 km², avant qu’elles ne soient envahies par les Khazars. Au premier siècle avant Jésus-Christ, les Khazars, partis de leur mère patrie en Asie, ont envahi l’Europe orientale. Ils ont envahi l’Europe Orientale par la route naturelle des steppes, entre les Monts de l’Oural au Nord et la mer Caspienne au Sud. Les très belliqueux Khazars n’éprouvèrent guère de difficultés à soumettre les vingt-cinq nations de paysans pacifiques, qui occupaient approximativement 1 600 000 km² en Europe orientale. En une période relativement courte, les Khazars établirent le plus grand et le plus puissant royaume d’Europe, et probablement le plus riche. Les Khazars étaient des païens, lorsqu’ils envahirent l’Europe orientale. Leur pratique religieuse était un mélange du culte phallique, et d’autres formes de cultes idolâtriques pratiqués en Asie par les nations païennes. De tels cultes se sont maintenus en Khazarie jusqu’au VIIe siècle. Les excès sexuels que pratiquaient les Khazars pour célébrer » leurs cultes religieux les amenèrent à un degré de dégénérescence morale que leur roi ne pouvait plus tolérer. Au VIIe siècle, le roi Bulan décida d’abolir la pratique du culte phallique, ainsi que celle des autres cultes idolâtriques, et choisit l’une des trois religions monothéistes qu’il connaissait très peu, pour religion d’état. Après avoir fait venir des représentants des trois religions monothéistes, le roi Bulan rejeta le christianisme et l’islam, et choisit comme future religion d’état le culte religieux connu à l’époque sous le nom de talmudisme », et aujourd’hui connu et pratiqué sous le nom de judaïsme ». Cet événement est attesté par de nombreux roi Bulan et les 4 000 nobles du système féodal de Khazarie furent rapidement convertis par des rabbins importés de Babylonie à cet effet. Le culte phallique et les autres formes d’idolâtrie furent dès lors interdits. Les rois Khazars invitèrent un grand nombre de rabbins pour ouvrir des synagogues et des écoles, afin d’instruire la population dans la nouvelle religion. Le judaïsme était devenu la religion d’état. Ces Khazars convertis furent la première population de juifs » en Europe orientale. Les juifs » d’Europe orientale, ne sont rien d’autre que les descendants directs des Khazars qui se sont convertis en masse au talmudisme au VIIe siècle de notre ère. Le plus grand historien des origines et de l’histoire des juifs » d’Europe orientale prétendus ou autoproclamés tels, était le Professeur H. Graetz, lui-même un juif ». Dans sa célèbre Histoire des Juifs, le Professeur Graetz indique que lorsque les Juifs » des autres pays, entendirent des rumeurs sur l’existence de juifs » dans le royaume de Khazarie, ils crurent que ces Khazars étaient les dix tribus perdues d’Israël ». Ces rumeurs furent à l’origine de la légende selon laquelle la Palestine était la patrie ancestrale » des Khazars, qui n’étaient en réalité que des barbares asiatiques, convertis de fraîche date. Quand le roi Bulan fut convertit au VIIe siècle, il décréta que les caractères hébreux qu’il avait vus dans le Talmud et dans d’autres documents hébreux, seraient dorénavant adoptés comme l’alphabet du langage khazar. Les caractères hébreux furent donc tant bien que mal utilisés pour transcrire phonétiquement le langage des Khazars. Les Khazars adoptèrent les lettres de la langue hébraïque, simplement afin de se doter d’un moyen de transmettre leurs discours par écrit. Cette décision n’est aucunement l’indice d’une origine raciale commune avec les Hébreux, pas plus qu’elle ne fut motivée par des raisons politiques ou religieuses. Les nations européennes occidentales qui n’avaient pas d’alphabet pour transcrire leurs langues parlées, adoptèrent l’alphabet latin dans des circonstances analogues. Après l’invasion de l’Europe occidentale par les Romains, la culture et la civilisation romaines furent introduites dans ces territoires. C’est la raison pour laquelle l’alphabet latin est toujours employé dans le français, l’espagnol, l’anglais, le suédois, ainsi que par de nombreuses autres langues européennes. Certaines de ces langues sont étrangères les unes aux autres, et pourtant elles utilisent toutes le même alphabet. Les Romains apportèrent cet alphabet avec leur culture à ces nations non civilisées, exactement comme les rabbins apportèrent l’alphabet hébreux de Babylonie aux yiddish Depuis la disparition du royaume khazar, la langue khazare est connue sous le nom de yiddish ». Depuis environ six siècles, les Juifs » prétendus ou autoproclamés d’Europe orientale, se désignent dans tous les pays où on les retrouve après la dislocation de leur royaume, comme étant de nationalité yiddish ». Ils désignent également leur langue commune comme étant le yiddish ». Comme vous le savez, mon cher Docteur Goldstein, il existe aujourd’hui à New York un grand nombre de journaux yiddish », des théâtres yiddish », et beaucoup d’autres institutions culturelles pour les Juifs » d’Europe orientale, qui sont publiquement désignées ou répertoriées sous le mot yiddish ».Avant qu’elle ne commence à être connue sous le nom de langue yiddish », la langue maternelle des Khazars, dont le vocabulaire était assez limité, s’est accru de nombreux mots nouveaux, suivant que les circonstances le réclamaient. Ces mots furent piochés dans le vocabulaire des nations avoisinantes, avec lesquelles les Khazars avaient des relations politiques, sociales ou commerciales. Toutes les langues augmentent leur vocabulaire de cette façon. Les Khazars adaptèrent donc à leurs besoins des mots issus de l’allemand, du slavon, et du langue yiddish » n’est pas du tout un dialecte de l’allemand. Beaucoup de personnes sont portées à le croire uniquement parce que le yiddish a emprunté un très grand nombre de mots à l’allemand. Le yiddish » est l’appellation moderne de l’ancienne langue maternelle des même, le yiddish ne doit pas être confondu avec l’hébreu, parce que ces langues se servent toutes deux du même alphabet. Il n’y a pas un seul mot en yiddish, qui existait aussi en hébreu. Ainsi que je l’ai déclaré auparavant, ces deux langues sont aussi hétérogènes que le sont par exemple le suédois et l’espagnol, qui utilisent pourtant le même alphabet yiddish n’a jamais eu de connotation religieuse ou sacrée, même s’il utilise les lettres hébraïques comme alphabet. Yiddish » ne devrait donc pas être confondu avec Juif » et judaïsme »… Or c’est pourtant toujours le destruction du royaume de Khazarie, et le devenir de sa population Pendant les Xe, XIe, XIIe et XIIIe siècles, la nation russe en pleine expansion a grignoté progressivement le royaume khazar, son voisin direct au sud. La conquête du royaume khazar par les Russes fournit à l’histoire l’explication sur la concentration importante et brutale de Juifs » en Russie, au XIIIe siècle. Après la destruction du royaume khazar, les nombreux Juifs » prétendus ou autoproclamés de Russie, et de toute l’Europe orientale, n’étaient plus connus comme des Khazars », mais comme les populations yiddish » de tous ces pays. Et c’est encore ainsi qu’ils se désignent aujourd’ cours de ses nombreuses guerres avec ses voisins européens après le XIIIe siècle, la Russie a tout de même dû céder des territoires importants, qui faisaient originairement partie du royaume khazar. C’est ainsi que la Pologne, la Lituanie, la Galicie, la Hongrie, la Roumanie, et l’Autriche, acquirent de la Russie certains territoires qui faisaient originellement partie du royaume khazar. Et avec ces territoires, ces nations héritèrent aussi de nombreux Juifs » prétendus ou autoproclamés, descendants des Khazars, et qui étaient demeurés sur le sol de leur ancien royaume. Ces fréquents partages de frontières entre les différentes nations d’Europe orientale expliquent la présence actuelle de Juifs » prétendus ou autoproclamés dans tous ces pays. Leur langage commun, leur culture commune, leur religion commune, et leurs caractéristiques raciales communes, classent ces Juifs » sans le moindre doute comme les descendants des Khazars, peuple qui commença à envahir l’Europe orientale au premier siècle avant Jésus-Christ, et qui se convertit au talmudisme » au VIIe siècle de notre conversion du roi Bulan suivie de celle de la nation khazare est au Talmudisme ce que la conversion de l’Empereur Constantin suivie de celle des nations occidentales est au christianisme. Avant la conversion de Constantin, le christianisme était une religion relativement peu importante, pratiquée principalement dans les pays situés sur le rivage oriental de la Méditerranée ; mais avec sa conversion, l’Empereur Constantin entraîna avec lui toutes les populations païennes de l’Europe occidentale. Le talmudisme c’est-à -dire, le judaïsme, qui est le nom actuel du talmudisme connut le plus grand essor de toute son histoire par la conversion de l’immense population khazare, au cours du VIIe siècle. Sans la conversion des Khazars, il est probable que le talmudisme n’aurait pas survécu face au christianisme et à l’islam. Sans la conversion des Khazars, le judaïsme n’aurait probablement pas existé. Le talmudisme, c’est-à -dire le code civil et religieux des pharisiens, aurait l’an 986, le prince de Russie, Vladimir III, se convertit à la foi chrétienne, pour épouser une princesse catholique slavonne d’un état voisin. Et le prince Vladimir III, fit de sa nouvelle religion, la religion d’état de toute la Russie, remplaçant ainsi le culte païen, pratiqué en Russie depuis sa fondation qui remonte à l’an 820. Les nombreuses tensions qui en résultèrent produisirent des situations que les historiens ont décrites par les mots massacres », pogromes », persécutions », discrimination »,La version remaniée du Kol NidreLa nouvelle version du Kol Nidre est mentionnée dans le Talmud comme la loi de révocation par avance des serments ». La prière du Kol Nidre était donc considérée comme une loi. Toute personne qui chaque année, à la veille du jour de l’expiation des péchés, récitait cette loi de révocation par avance des serments », était censée obtenir de Dieu la dispense de remplir toutes obligations acquises par serment, pour toute l’année à venir. Comme nous l’avons vu, l’incantation de la prière du Kol Nidre à la veille du Jour de l’expiation des péchés, dégageait les Juifs » de toutes les obligations prises par serment, par vœu, ou par promesse. Au risque de me répéter, j’insiste sur le fait que les serments, les vœux et les promesses faites par les Juifs » prétendus ou autoproclamés étaient donc prononcées exactement comme les promesses que font les enfants en croisant les doigts, mais dans des situations infiniment plus version remaniée du Kol Nidre causa de sérieux problèmes aux Juifs » prétendus ou autoproclamés, lorsque sa traduction fut néanmoins découverte par les chrétiens… Car le Kol Nidre ne resta pas un secret très longtemps, malgré la déclaration du Talmud selon laquelle la loi de révocation par avance ne fut pas rendue publique ». La version remaniée du Kol Nidre devint assez rapidement connue comme le vœu des Juifs », et elle jeta un doute sérieux sur les serments, les vœux ou les promesses données aux chrétiens par les JuifsEn 1844, une intelligente tentative visant à corriger cette situation fut entreprise par un groupe de rabbins allemands… Cette année-là , ils rassemblèrent une conférence internationale de rabbins à Braunschweig, en Allemagne. Ils tentèrent d’éliminer complètement la prière du Kol Nidre de la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, et d’en abolir la version remaniée ainsi que la version initiale de toutes leurs cérémonies religieuses. Ils pensaient que ce prologue profane à la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, était vide de toute spiritualité et n’appartenait pas au rituel des synagogues. Cependant, la grande majorité des rabbins assistant à la conférence de Braunschweig étaient originaires d’Europe orientale… Ils représentaient les congrégations des Juifs » prétendus ou autoproclamés parlant le yiddish, et dont les ancêtres étaient les Khazars. Ils insistèrent pour que la version remaniée du Kol Nidre soit strictement maintenue. Ils demandèrent qu’elle soit maintenue dans la forme exacte dans laquelle Meir ben Samuel l’avait rédigée six siècles auparavant, juste après la conquête russe. Aujourd’hui encore, elle est scrupuleusement récitée dans cette forme précise, par tous les Juifs » du monde prétendus ou autoproclamés tels, s’entend… Mais mon cher Docteur Goldstein, les 150 millions de chrétiens des États-Unis d’Amérique vont-ils eux aussi ressortir les réactions qui furent les leurs au Moyen Âge, lorsqu’ils apprendront à nouveau le sens véritable du Kol Nidre ?Les Juifs et les Chrétiens sont-ils des frères ?Si les Juifs » utilisent le Talmud comme règle de leurs activités politiques, économiques et sociales, quel peut être le degré de sincérité de tous les serments, les vœux ou les promesses qu’ils pourraient être amenés à faire ? Ce serait pour le coup un geste sans pareil de fraternité » et de communauté de foi », si la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs parvenait à expurger du Talmud la multitude des passages attaquant directement le Christ, les chrétiens ou le christianisme. Au prix d’un grand nombre de millions de dollars, cette Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs est en revanche parvenu à expurger du Nouveau Testament, les passages que les Juifs » considéraient comme une offense à leur foi ».Et pendant qu’elle y est, la Conférence Nationale des Chrétiens et des Juifs pourrait jeter un coup d’œil sur les millions de dollars investis aujourd’hui par les Juifs », pour s’assurer que le Talmud reste bien le seul axe des activités politiques, économiques, culturelles et sociales de tous leurs coreligionnaires d’aujourd’hui et de cher Docteur Goldstein, vous vous souvenez sans doute d’avoir lu un peu plus haut une citation d’un des spécialistes les plus autorisés sur le Talmud, et selon laquelle le Juif moderne est un produit du Talmud. » Seriez-vous surpris d’apprendre qu’un bon nombre de chrétiens sont également le produit du Talmud » ? Eh oui, les enseignements du Talmud sont acceptés par des chrétiens du plus haut échelon hiérarchique… Je n’aurais besoin que d’un seul exemple pour vous en persuader, celui du dernier Président des États-Unis d’Amérique. En 1951, on a offert pour la seconde fois au Président Truman, l’ensemble des 63 livres composant le Talmud. À cette occasion un journal rédigea l’article suivant Monsieur Truman nous a remerciés pour les livres, et a déclaré qu’il était très content de les avoir, il a même ajouté le mot suivant “Il y a quatre ans on m’a offert les mêmes, et j’ai pu en lire bien davantage que ce que les gens pensent”. Il nous a dit qu’il lisait beaucoup, et que le livre qu’il lisait le plus était le Talmud qui contient, nous a-t-il dit “un bon paquet de raisonnements très sains, et une bonne philosophie de la vie !” ».Ainsi, notre dernier Président nous dit qu’il tire bien des avantages de ce livre qu’il lit le plus », et qui contient un bon paquet de raisonnements très sains », ainsi qu’une bonne philosophie de la vie »… Et plus récemment, alors qu’il était encore en fonction, les déclarations de notre dernier Président dénotent chez lui une connaissance véritable du Talmud ; toute personne qui connaît le Talmud pourra le discerner très vite. Mais notre dernier Président Sait-il que Jésus-Christ n’avait pas le même sentiment que lui sur le Talmud ? Ce bon paquet de raisonnements très sains », et cette bonne philosophie de la vie », étaient en permanence dénoncés d’une manière des plus vives par Jésus-Christ, et en des termes non Talmud démasquéLe Talmud démasqué, les secrets rabbiniques concernant les chrétiens est un ouvrage magistral écrit par le Père Justin Bonaventure Pranaitis, Maître de Théologie et professeur d’hébreu. Le Père Pranaitis était le plus grand connaisseur du Talmud chez les non-juifs. Sa complète maîtrise de l’hébreu lui permit de donner une analyse très compétente du Talmud et, dans toute l’histoire humaine, peu d’hommes auraient eu l’érudition nécessaire pour une telle mot antisémite » est encore un mot qu’on devrait retirer de la langue anglaise. Aujourd’hui, le mot antisémite » ne sert plus qu’un seul objectif c’est devenu le mot clef de la diffamation. Lorsque les Juifs » sentent qu’un quidam va s’opposer à l’un de leurs objectifs quelconques, ils le prennent immédiatement pour cible, et ils le discréditent en lui collant systématiquement l’étiquette antisémite ! ». Et ils le font dans tous les médias qu’ils possèdent ou qu’ils contrôlent indirectement. Je parle ici après une longue expérience personnelle, vous pouvez me croire. Lorsqu’en 1946, j’ai fait ma première déclaration publique sur les événements de Palestine, mes anciens coreligionnaires ont été bien incapables de me réfuter, ils ont donc dépensé des millions de dollars pour me salir, en faisant soudain de moi un grossier antisémite » ; espérant par-là me discréditer aux yeux du public qui manifestait pourtant un grand intérêt à ce que je lui disais. Jusqu’en 1946, j’étais un petit Saint » pour tous les Juifs » de ce pays prétendus ou autoproclamés tels. Mais lorsque j’ai manifesté publiquement mon désaccord envers la politique sioniste en Palestine, je suis devenu d’un coup l’antisémite numéro 1 ».Il est honteux de voir comment le clergé chrétien reprend à son compte l’usage à tout propos du terme antisémite ». Les prêtres devraient chercher à savoir de quoi ils parlent. Ils savent pourtant bien que ce mot n’a pas le moindre sens dans l’usage qu’on lui donne aujourd’hui. Ils savent que le terme correct pour désigner une personne qui s’opposerait au judaïsme en tant que religion, n’est pas anti-sémite », mais bien judéo-phobe ». Mais s’ils ont préféré la racine -sémite », à la racine judéo- », c’est justement pour forger un terme de diffamation ; sachant pertinemment que dans l’esprit des chrétiens, le mot Sémite » est étroitement lié à celui de Jésus-Christ ». En tolérant l’usage de ce mot de diffamation, les chrétiens sont devenus des instruments dans l’entreprise de destruction de leur propre foi ; puisque ce mot permet de persécuter, puis de réduire au silence, tous les chrétiens qui s’opposent à la cher Docteur Goldstein, cela vous chagrine sans doute autant que moi de voir les valeurs morales sombrer de jour en jour, vers des points toujours plus profonds. Il faudrait être bien aveugle pour ne pas constater cette chute la détérioration des valeurs morales est la cause de notre psychose actuelle qui se définit ainsi Faire le plus d’argent possible ». Avoir le plus de fun possible ».Aujourd’hui chez nous, il semble qu’il n’y ait plus que ces deux seules choses qui cher Docteur Goldstein, combien connaissez-vous de personnes, dans votre entourage, qui incluent à leur tâche quotidienne quelques petits services, ou quelques petits sacrifices, pour la défense de ces droits inestimables que nous tenons du Père Éternel ?En outre, il ne faut pas se leurrer, le sabotage des valeurs morales de notre pays est davantage une phase de leur conspiration qu’un accident aléatoire dans la marche de l’humanité vers de meilleures conditions d’existence…Au cours des dernières décennies, les rênes de cette nation sont toujours tombées dans les mains des personnes les moins dignes de remplir cette responsabilité, et les plus engagées dans la conspiration. La situation actuelle est le résultat de leurs efforts ininterrompus pour fabriquer des prostitués chrétiens de sexe masculin ».Des milliers de ces chrétiens-travestis » circulent incognito dans tous les axes de la société civile ; et pour un peu d’argent ou de pouvoir, se prêtent délicieusement aux exigences d’une propagande plus grand crime de tous les crimes de toute l’histoire le crime des crimes si vous voulez, l’iniquité qui dépasse toute mesure sur le plan de la politique internationale, a vu le jour en Palestine, il y a quelques années, presque par la seule conséquence de l’intervention des États-Unis, sous l’instigation de l’Organisation Sioniste Internationale, dont le quartier général se trouve à New York. Cette intervention des États-Unis du côté des agresseurs illustre mieux que tout autre exemple la puissance que peuvent avoir sur notre gouvernement ces chrétiens travestis », qui agissent impunément pour le compte des conspirateurs sionistes… Cette intervention fut la page la plus sombre de toute notre 150 000 000 de chrétiens des États-Unis ont été soumis à une très haute pression de la part du clergé, pour qu’ils accordent leur soutien inconditionnel au programme sioniste du retour » de ces Juifs » d’Europe orientale dans leur patrie » de Palestine… Juifs » prétendus et autoproclamés, qui étaient en réalité les descendants des Khazars. Le clergé nous a sommés de considérer les Juifs » d’Europe orientale prétendus ou autoproclamés tels, comme étant le peuple élu » par Dieu, et que la Palestine était leur Terre Promise ». Mais en vérité notre clergé savait pertinemment ce qu’il en était. Mon cher Docteur Goldstein, vous pouvez être bien certain que c’est leur cupidité et non leur stupidité qui les a poussés à nous cacher la un fait historique bien établi que la participation active des États-Unis à la conquête de la Palestine par les sionistes, fut la condition nécessaire de son succès. Sans la participation active des États-Unis sous l’instigation des sionistes, il est certain que les sionistes n’auraient jamais entrepris la conquête de ce pays par la force des armes. Et la Palestine d’aujourd’hui serait un état indépendant et souverain, que le processus de décolonisation aurait transformé en une nation sincèrement vôtre,Benjamin H. FreedmanLes Khazars débarquent dans l’histoireLe mystérieux royaume khazar a influencé notre monde moderne d’une manière dont nous n’avons pas toujours Khazars n’avaient longtemps intéressé que des spécialistes de l’histoire de l’Asie centrale Les innombrables chercheurs » qui pullulent aujourd’hui dans les universités américaines ont trouvé-là une mine d’autant plus inépuisable qu’il s’agit d’une matière à controverses, souvent violentes, toujours passionnées pour les uns, l’ensemble des Khazars a été converti au judaïsme et représente la quasi-totalité des juifs dits Ashkenazes » contemporains, pour les autres, seule une toute petite partie de l’aristocratie de l’empire khazar a rejoint la nouvelle religion et les juifs de la région sont de purs descendants de leurs co-religionnaires judéens. Les positions mixtes ont également d’innombrables est-il que la question khazare » a opéré un débarquement tonitruant dans l’histoire contemporaine avec la polémique liée à la colonisation de la Palestine à partir de la fin du XIXe effet, à partir de cette période, qui correspond à l’apogée de tous les mouvements colonisateurs européens, d’immenses cohortes de juifs dits Ashkenazim », originaires des régions autrefois occupées par les tribus de l’empire khazar tardivement converties au judaïsme, ont déferlé sur une Palestine miraculeusement métamorphosée en terre de leurs ancêtres ». Ils en revendiquaient la propriété au nom de la connaissance qu’ils possédaient par ouï-dire de l’existence d’un acte notarié dressé entre un extra-terrestre et d’hypothétiques ancêtres qui auraient été méchamment privés de leur héritage par de cruels centurions les premiers ministres du nouvel Etat surgi en terre palestinienne en 1948 étaient originaires d’Europe orientale et des régions qui correspondent à l’ex-empire khazar. Les démographes de l’actuel Etat hébreu n’ont trouvé qu’une seule famille, les Zinati de Pekin, qui aurait résidé en Palestine sans aucune interruption depuis l’ des khazars1. David Ben Gourion né David Grün 16 octobre 1886-1er décembre 1973 est né à Plonsk en Pologne dans une famille sioniste son père, professeur d’hébreu, était un membre des Amants de Sion. Il émigre en Palestine britannique en Moshé Sharett né Moshé Shertok , 15 octobre 1894 – 7 juillet 1965 est né à Kherson, dans l’Empire russe aujourd’hui en Ukraine. Il émigra en Palestine britannique en Levi Eshkol 25 octobre 1895- 26 février 1969 est né dans un village à proximité de la ville de Kiev , dans l’empire russe, aujourd’hui Ukraine. Il émigre en Palestine ottomane en Ygal Allon né Ygal Païcovitch 10 octobre 1918- 29 février 1980 est né Kfar Tabor, au pied du Mont Tavor dans l’est de la Basse Galilée d’une famille originaire de Roumanie qui émigre en Palestine en Golda Meir Golda Meirson, née Golda Mabovitz 3 mai 1898 -8 décembre 1978 est née à Kiev, au cœur de l’empire russe, aujourd’hui capitale de l’Ukraine. Sa famille émigre aux Etats-Unis en 1903, le couple Meirson arrive en Palestine en Yitzhak Rabin Yitzhak Rubitzov, 1er mars 1922 – assassiné à Tel Aviv le 4 novembre 1995 est né à Jérusalem. Ses parents, Nehemiah et Rosa Rubitzov originaires d’Ukraine émigrèrent d’abord vers les Etats-Unis7. Menahem Volfovitz Begin Mieczyslaw Biegun , 16 août 1913 -9 mars 1992 . Il est né à Brest-Litovsk, alors ville polonaise à majorité juive, aujourd’hui Biélorussie. Il n’arrive en Palestine qu’en Yitzhak Shamir Yitzhak Jazernicki 15 octobre 1915… , est né à Ruzhany, en Pologne, actuelle Biélorussie. Il émigre en Palestine en Shimon Peres Szymon Perski Il est né le 2 août 1923 à Wisniew Pologne, actuelle Biélorussie. Il émigre en Palestine en Benyamin Netanyahou né le 21 octobre 1949 à Tel Aviv Petit-fils d’un rabbin émigré de Lituanie en Palestine en 192011. Ehud Barak Ehud Brog, né le 12 février 1942 au kibboutz Mishmar Hasharon Fils d’Israel Brog et d’Esther Godin, immigrés respectivement de Lituanie et de Ariel Sharon Ariel Scheinermann né le 26 février 1928 à Kfar Malal en Palestine. Son père Shmouel Scheinerman est originaire de Brest-Litovsk alors en Pologne, actuellement Biélorussie. Sa mère Véra est un médecin originaire de Mohilev en Ehud Olmert né le 30 septembre 1945 à Binyamina en Palestine. Son père Mordechaï – né à Buguruslan en Russie, émigre en Chine en 1919, à Harbin, et arrive en Palestine en s’était installé dans l’exil durant dix-sept siècles et le Dieu local d’une écharpe de terre du bassin oriental de la Méditerranée était devenu une divinité itinérante qui avait pérégriné durant deux millénaires dans le monde entier au gré des déplacements de ses ses fidèles avaient la bougeotte. Tout en le refusant et en le combattant de toutes ses forces, Jahvé avait collé aux talons du Dieu Jésus. Malgré l’inimitié réciproque que les partisans des deux divinités se manifestaient, ses fidèles s’étaient immédiatement installés dans les régions progressivement converties au nouveau Dieu trinitaire. C’est ainsi qu’à la fin du premier millénaire, et alors que le Dieu Jésus régnait en maître sur toute l’Europe occidentale – Jahvé ne l’avait précédé qu’en Espagne – ses fidèles s’étaient attachés aux pas des chrétiens et on les trouvait en France, en Allemagne et jusqu’en Europe centrale, notamment en Bohême et en là que s’était produit l’évènement extraordinaire qui permit au judaïsme de gonfler brusquement sa population, et donc de survivre jusqu’à nos jours en tant que groupe humain effet, loin de s’épuiser au fur et à mesure qu’il s’éloignait de son camp de base judéen et qu’il expédiait tous azimuts des petits groupes d’éclaireurs, Jahvé avait offert à ses fidèles éberlués la surprise et le cadeau sans prix de découvrir que dans les plaines orientales de l’Europe et jusqu’aux confins de l’Asie vivait une immense population de co-religionnaires dont personne ni en Orient, ni en Occident n’avait entendu Khazar au moment de sa conversion à la religion du Dieu Jahvé. Carte réalisée par le cabinet architectural Richard Burd. Le premier mai 1999, l’ensemble des cartes de Richard Burd sur le royaume Khazar a remporté le prix annuel décerné par le Doyen au sein du Département des Études Slaves de l’université de Californie Los AngelesC’est ainsi que les Khazars judaïsés étaient entrés dans l’histoire. Ils entrèrent dans l’histoire locale par la force des choses, puisqu’ils étaient là . Mais ils ne sont jamais entrés dans la narration officielle car leur existence même contredit le mythe sur lequel se fondent les revendications des colons installés en Palestine. C’est pourquoi la narration mythologique qui tient lieu d’histoire dans l’Etat né en 1947 continue de refuser officiellement leur existence et une filiation dont leurs descendants semblent avoir khazar VIIe-XIe siècle, L’énigme d’un peuple cavalierLes Khazars une énigme historique de la taille d’un empire disparu qui aurait duré du VIIe au XIe siècle de notre ère et qui s’étendait entre la mer Caspienne et la mer Noire, de la Volga à la chaîne du Caucase, au croisement des grandes routes commerciales et des zones d’influence des trois spiritualités chrétienne, juive et musulmane. Comment retracer l’histoire de ce peuple cavalier d’origine turco-mongole ? Pourquoi les Khazars se sont-ils convertis massivement au judaïsme ? Pourquoi leur empire s’est-il écroulé ? Pourquoi ont-ils été si longtemps oubliés ? Et pourquoi, d’Arthur Koestler à Marek Halter, font-ils rêver ? Voilà les questions auxquelles tente de répondre cet ouvrage, mettant à contribution spécialistes et passionnés de la Russie. Comment le peuple juif fut inventé de Shlomo SandQuand le peuple juif fut-il créé ? Est-ce il y a quatre mille ans, ou bien sous la plume d’historiens juifs du XIXe siècle qui ont reconstitué rétrospectivement un peuple imaginé afin de façonner une nation future ? Dans le sillage de la » contre-histoire » née en Israël dans les années 1990, Shlomo Sand nous entraîne dans une plongée à travers l’histoire » de longue durée » des juifs. Les habitants de la Judée furent-ils exilés après la destruction du Second Temple, en l’an 70 de l’ère chrétienne, ou bien s’agit-il ici d’un mythe chrétien qui aurait infiltré la tradition juive ? Et, si les paysans des temps anciens n’ont pas été exilés, que sont-ils devenus ? L’auteur montre surtout comment, à partir du XIXe siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les premiers sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d’une nation. Ce détour par le passé conduit l’historien à un questionnement beaucoup plus contemporain à l’heure où certains biologistes israéliens cherchent encore à démontrer que les juifs forment un peuple doté d’un ADN spécifique, que cache aujourd’hui le concept d' » Etat juif , et pourquoi cette entité n’a-t-elle pas réussi jusqu’à maintenant à se constituer en une république appartenant à l’ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur religion ? En dénonçant cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde toute démocratie moderne, Shlomo Sand délaisse le débat historiographique pour proposer une critique de la politique identitaire de son pays. Construit sur une analyse d’une grande originalité et pleine d’audace, cet ouvrage foisonnant aborde des questions qui touchent autant à l’origine historique des juifs qu’au statut civique des Israéliens. Paru au printemps 2008 en Israël, il y est très rapidement devenu un best-seller et donne encore lieu à des débats enregistrée en 2008. Shlomo Sand est historien israélien et professeur à l’Université de Tel Aviv Crimes de masse commis par les sionistes sur des juifs séfaradesLes sionistes ont la réputation bien méritée d’avoir été les pires antisémites de l’histoire. N’étant pas eux-mêmes des sémites, ils n’ont jamais réellement adhéré au judaïsme religieux. Lors de la création de l’état d’Israël en 1947, une force de répression plana autour des Juifs séfarades. On essaya de les endoctriner dès leur arrivée en Palestine. Il fallait qu’ils comprennent que leur foi en Dieu était dénuée de logique et de fondement, que la religion n’était que le fruit de régimes 1951, le directeur général du ministère israélien de la Santé, le Dr. Chaim Sheba, prenait l’avion pour l’Amérique, d’où il a ramené sept appareils de radiographie à rayons X, que l’armée américaine lui avait cédés. Ces appareils de radiographie furent utilisés pour une expérience nucléaire massive, une génération complète de jeunes Séfarades furent utilisés en guise de cobayes. Chaque enfant séfarade allait recevoir 35 000 fois la dose maximale de rayons X, dans la tête. A cette fin, le gouvernement américain versa annuellement au gouvernement israélien 300 millions de livres israéliennes. A l’époque, le budget global du ministère israélien de la Santé ne s’élevait, quant à lui, qu’à 60 millions de livres, soit 5 fois moins !Les fonds versés par les Américains correspondraient, de nos jours, à deux milliards de de circonvenir les parents des victimes, les enfants furent emmenés en voyage scolaire », et on dira plus tard aux parents que les rayons X étaient un traitement contre une épidémie de teigne. 6 000 des enfants cobayes décédèrent peu après leur irradiation, beaucoup des survivants développant des cancers qui emportèrent des milliers d’entre eux, au fil des années, et qui continuent à tuer certains d’entre eux, encore actuellement.
Repèrecarte. Les Hébreux et la Bible. Compétence. Je situe et j'ordonne dans le temps Introduction. À la fin du II e millénaire avant J.-C., des tribus appelées les Hébreux se trouvent au Proche-Orient, dans un territoire
La formation du peuple juif 1La déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël, publiée le 15 mai 1948, commence ainsi Eretz-Israël est le lieu où naquit le peuple Juif. C’est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C’est là qu’il réalisa son indépendance et créa une culture d’une portée à la fois nationale et universelle. C’est là qu’il écrivit la Bible et en fit don au monde... » 2On peut toujours contester le droit de l’actuel Etat d’Israël à invoquer le passé juif de la Palestine pour fonder sa légitimité. En revanche les faits mentionnés dans les quelques phrases citées ci-dessus sont avérés. C’est bien en Palestine qu’est né le peuple Juif et que s’est formé le judaïsme au cours du premier millénaire avant 3Pour connaître la formation du peuple Juif, la Bible reste une source majeure, en particulier les cinq premiers livres de ce qu’on appelle ordinairement l’Ancien Testament et qui correspondent à ce que les Juifs désignent sous le nom de Torah. 4Mais l’interprétation de ces textes pose aux historiens bien des problèmes. 1 Cf. Paul Garelli et André Lemaire, Le Proche-Orient asiatique », tome 2, Nouvelle Clio, p. 61. La tradition biblique, écrivent Paul Garelli et André Lemaire, essentiellement mise par écrit à partir de l’époque de David, comporte de nombreux récits évoquant des traditions anciennes sous la forme d’histoires patriarcales, mais même si elles ont pu se développer à partir d’un certain noyau historique, leur caractère légendaire, et parfois tardif, les rend difficile à exploiter pour l’historien. La recherche historique sur cette période n’aboutit qu’à des hypothèses de travail qui auront d’autant plus de vraisemblance que les traditions bibliques seront confrontées aux données de l’archéologie... »1. 5Les Juifs se veulent les descendants d’un ancêtre unique Abraham et de ses héritiers directs Isaac et Jacob ils forment à eux trois le groupe des Patriarches. Les douze fils de Jacob ont donné ensuite naissance aux douze tribus qui composent le peuple hébreu. 6Le récit biblique fait ensuite état de l’établissement des tribus d’Israël en Egypte où elles finissent par être réduites en esclavage. Et c’est le peuple d’Israël déjà fortement constitué qui, par la suite, sort d’Egypte sous la conduite de Moïse et, après avoir reçu la loi divine dans le désert du Sinaï, part à la conquête de la Palestine. 7Cette vision biblique de l’histoire des Hébreux est bien résumée dans un passage du livre du Deutéronome 26, 5-9 Mon père était un Araméen errant qui descendit en Egypte, et c’est en petit nombre qu’il vint s’y réfugier, avant d’y devenir une nation grande, puissante et nombreuse. Les Egyptiens nous maltraitèrent... et nous imposèrent une dure servitude. Nous avons fait appel à Yahvé le Dieu de nos pères. Yahvé entendit notre voix, il vit notre misère... et notre état d’oppression, et Yahvé nous fit sortir d’Egypte à main forte... par une grande terreur, des signes et des prodiges. IL nous a conduits ici et nous a donné ce pays ». 8A l’évidence, ce récit traditionnel ne saurait être considéré comme un récit historique, bien qu’une partie des faits rapportés puissent s’intégrer dans l’histoire générale du Proche-Orient, telle que nous la connaissons par les sources profanes. 9Ainsi les déplacements effectués par les Patriarches bibliques s’apparentent à ceux des populations nomades ou semi-nomades du Croissant fertile. Un des traits les plus constants de cette région est la présence aux franges des terres qu’occupent les sédentaires de populations aux genres de vie variés agriculteurs itinérants, groupes mi-agriculteurs mi-éleveurs, éleveurs nomades. Le récit biblique, sur ce point, est tout à fait vraisemblable. 10En revanche, l’existence historique des Patriarches bibliques ne peut être prouvée, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont pas existé. C’est en effet une tradition orale très forte porteuse du souvenir des ancêtres du peuple d’Israël qui a été consignée bien plus tard dans le texte biblique. Quant à situer ces patriarches dans le temps, l’exercice est aléatoire. La confrontation du texte biblique avec les données archéologiques a longtemps conduit à les situer au début du 2e millénaire avant vers 1800 ?. Mais cette datation reste hypothétique. 11Mais pour les trois religions monothéistes, Abraham est l’homme avec lequel Dieu a fait alliance. Et les tombes supposées des trois Patriarches et de leurs épouses sont toujours vénérées aujourd’hui dans la ville d’Hébron. Autre temps fort du récit biblique la sortie d’Egypte. 12L’établissement des Hébreux en Egypte peut être mis en relation avec les migrations attestées de populations asiatiques en direction du delta du Nil, qui fut un temps sous leur domination XVIIIe-XVIe siècles avant 13Après la restauration de l’indépendance égyptienne, des groupes de populations asiatiques continuèrent à résider dans ce pays. C’est parmi eux que les dirigeants de l’Egypte recrutaient la main-d’œuvre nécessaire pour l’édification des importantes constructions décidées par les Pharaons de cette époque. Cette main-d’œuvre asiatique était peu considérée et c’est peut-être un durcissement des conditions qui leur étaient imposées qui conduisit certains d’entre eux à s’enfuir d’Egypte vers l’Est en direction de Canaan milieu du XIIIe siècle avant Cette datation est la plus généralement admise. Elle résulte des indications fournies par la principale source archéologique la stèle du pharaon égyptien Mineptah. successeur de Ramsès II. Cette stèle célèbre les victoires remportées par le pharaon sur une série de peuples, dont l’un est dénommé Israël. Ainsi se trouve attestée la présence d’une population israélite, sans doute établie en Cisjordanie centrale, dès la fin du XIIIe siècle avant vers 1210. 14Cette sortie d’Egypte d’un groupe sans doute peu nombreux de populations sémitiques, événement mineur passé inaperçu à l’époque, se trouve évoquée sous la forme d’une véritable épopée dans le livre biblique de l’Exode. 15La tradition biblique incorpore des faits qui se sont passés réellement, mais elle nous donne des origines du peuple juif une vision que l’on peut qualifier de mythique. 16En réalité la formation du peuple hébreu résulte probablement d’un processus plus complexe. La plupart des commentateurs s’accordent pour penser que le peuple hébreu, historiquement repérable au 1er millénaire avant en Palestine, est issu en fait de l’association de groupes différents mais ayant sans doute une origine araméenne commune. Des éléments venus de l’extérieur d’Egypte se seraient mêlés à des populations demeurées en Terre de Canaan. 17On trouverait l’écho de cette association dans un récit du Livre de Josué chapitre 24 qui évoque la grande assemblée de Sichem où les Hébreux renouvellent leur Alliance avec Dieu et l’étendent à des groupes qui n’ont pas connu les événement du désert du Sinaï. C’est donc sur une base religieuse que s’effectue l’unification nominale des clans Israélites. 18La tradition biblique présente les groupes Israélites organisés en douze tribus, pourvue chacune d’un territoire bien délimité Livre de Josué, chapitres 13 à 19. En réalité une telle organisation semble beaucoup plus tardive, contemporaine de l’époque de David et de Salomon. Auparavant l’organisation des groupes Israélites parait encore floue et fluctuante. 19Ajoutons que le peuple hébreu en voie de formation n’est pas le seul occupant de la Terre de Canaan. D’autres peuples y résident également. Au premier chapitre du Livre des Juges, il est expliqué clairement que les tribus d’Israël ont soumis les Cananéens à la corvée, mais sans les déposséder de leurs terres. 20Les rapports entre les Hébreux et les autres peuples qui vivent à leurs côtés sont faits d’affrontements répétés mais aussi d’échanges et d’alliances comme la Bible le reconnaît Et les Israélites habitèrent au milieu des Cananéens, des Hittites, des Amorrites... et des Jébuséens ; ils épousèrent leurs filles, il donnèrent leurs propres fils à leurs filles et ils servirent leurs dieux ».Livre des Juges 3, 5-6 21Vers l’an 1000 avant environ, une grande partie de la Palestine se trouve aux mains des tribus qui composent le peuple d’Israël. C’est au sein de ce groupe de tribus encore mal unifiées que s’enracine une tradition religieuse originale, dont l’inspiration est attribuée à Moïse, mais dont la constitution est historiquement difficile à établir. 22Contrairement aux divinités cananéennes qui symbolisent les forces de la nature, notamment celles de la fécondité, la tradition religieuse israélite se fonde sur la croyance en un Dieu personnel et transcendant qui se révèle en faisant alliance avec un peuple qui est devenu son peuple et auquel il a donné sa loi Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de n’auras pas d’autres dieux devant ne feras aucune image sculptée de rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là -haut ou sur la terre ici-bas... Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, ni les serviras. Car moi, Yahvé, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux... ».Deutéronome 5, 6-9 23Cette conception originale et rigoureuse ne s’est sûrement pas imposée facilement. Le peuple hébreu n’est pas devenu d’un coup monothéiste. Tout donne à penser à commencer par le texte biblique que le culte rendu à Yahvé, le Dieu d’Israël, n’a pas fait disparaître la dévotion aux divinités cananéennes. 24Le judaïsme est en fait le produit d’un long travail d’élaboration et de réflexion qui s’effectue durant le premier millénaire avant et qui trouve sa traduction dans la Bible dont la rédaction s’étend sur plusieurs siècles. 25L’Ancien Testament raconte notamment le long combat mené par les prophètes pour détourner les Israélites du culte des idoles et les maintenir dans la fidélité à Yahvé cf. le récit haut en couleurs de la confrontation entre le prophète Elie et les prêtres de Baal au 1er livre des Rois, chapitre 18. 26En définitive c’est bien la religion qui donne peu à peu sa véritable identité au peuple juif, qui se définit comme un peuple élu de Dieu, occupant une place à part dans l’ensemble des nations. Et c’est la fidélité à ses croyances, aux préceptes et aux rites qui en découlent qui va permettre à ce peuple juif de préserver son existence tout au long d’une histoire tourmentée. De la royauté de David à l’exil 27Revenons maintenant à l’histoire des tribus d’Israël. 28Une évolution importante se produit au cours du Xe siècle avant Les tribus, qui formaient jusqu’alors une confédération aux liens très lâches, acceptent, non sans peine, de se placer sous une autorité commune et l’établissement d’institutions monarchiques. 29La raison généralement avancée pour expliquer cette évolution est que les tribus Israélites ont dû alors affronter un adversaire beaucoup plus redoutable que les petits royaumes cananéens, à savoir le peuple des Philistins qui, venant de la mer, s’était établi sur la côte de la Palestine et, fort de la supériorité que lui conféraient ses armes en fer, avait conquis des territoires aux dépens des Israélites. 30La menace que représentaient les Philistins n’est conjurée qu’au prix de difficiles combats, mais favorise la naissance d’un royaume israélite unifié, qui atteint très vite son apogée, sous l’impulsion de deux souverains. La tradition juive n’a cessé, par la suite, de célébrer leur mémoire, mais il n’est pas aisé de dater leur règne avec précision. 31La dignité royale est d’abord conférée à Saül qui s’était fait remarquer par ses qualités militaires. La majeure partie de son règne est consacrée à lutter contre les Philistins. Il finit par être vaincu et tué par eux et sa famille ne parvient pas à se maintenir au pouvoir. Malgré la brièveté de cette première dynastie, son histoire marque une évolution importante en faisant passer Israël d’une confédération assez lâche à une royauté unifiée et militaire. 32La royauté passe ensuite à la Maison de David. Placé à la tête des tribus du Sud dès la mort de Saül, il est ensuite reconnu comme roi par l’ensemble des tribus d’Israël Tous les anciens d’Israël vinrent... auprès du roi à Hébron, le roi David conclut un pacte avec eux... eux... en présence de Yahvé, et ils oignirent David comme roi sur Israël ».2e livre de Samuel 5-3 33David, qui aurait régné de. 1005-1000 à 970-965 avant est principalement un souverain guerrier qui achève d’unifier politiquement la Palestine en réduisant systématiquement les enclaves cananéennes encore indépendantes. L’épisode le plus célèbre est la prise de Jérusalem dont David fait la capitale politique et religieuse de son royaume. 34Il entreprend ensuite de soumettre les peuples voisins de la Palestine, vivant à l’Est du Jourdain, et d’imposer son autorité aux principautés araméennes situées au Nord-Est de son royaume. A sa mort, ce royaume s’étendait, dit-on, du Sinaï au cours de l’Euphrate. Cela ne veut pas dire que l’ensemble de ce territoire était placé sous la domination directe du roi d’Israël. Une partie était formée de principautés vassales. 35A David, succède son fils Salomon 970-965 - 930-925 avant qui travaille à consolider son royaume en organisant le gouvernement et l’administration des provinces. Il est surtout celui qui édifie à Jérusalem un Temple qui achève de faire de la ville le centre spirituel de l’ensemble du peuple d’Israël. Le Temple abrite l’Arche d’Alliance qui symbolise l’alliance conclue par Yahvé avec son peuple. C’est le sanctuaire où sont offerts les sacrifices et célébrées les diverses cérémonies du culte. 36Le royaume d’Israël apparaît donc comme un des principaux Etats syropalestiniens du Xe siècle avant La formation d’un tel Etat dans cette région n’a été possible que grâce à un contexte international favorable. 37Au cours du deuxième millénaire avant toute cette région de Syrie-Palestine avait été l’enjeu de rivalités opposant les principales puissances du Proche-Orient le royaume d’Egypte au Sud, l’empire Hittite au Nord-Ouest, les Etats mésopotamiens à l’Est. 38Des guerres interminables avaient notamment opposé le royaume d’Egypte qui avait réussi à étendre son contrôle sur l’ensemble de la région côtière du Croissant fertile y compris donc la Palestine et l’Empire Hittite qui cherchait à s’étendre vers le Sud en Syrie. Royaume de David et Salomon 39L’équilibre qui avait fini par s’établir entre ces deux puissances au cours du XIIIe siècle avant est rompu par une vague d’invasions qui vient bouleverser tout l’échiquier politique du Proche-Orient et entraîne soit la disparition Empire Hittite, soit l’affaiblissement Egypte. Mésopotamie, des principaux empires. Et c’est à la faveur de cet affaiblissement, en particulier de celui de l’Egypte, que de petits Etats peuvent s’affirmer, dont le royaume de David et Salomon. Mais cette situation n’est que transitoire. 40L’existence d’un royaume d’Israël unifié ne dure pas plus de 3/4 de siècle. L’unité du royaume ne survit pas à Salomon. Dès sa mort, des troubles éclatent. Une partie des tribus supporte mal la centralisation imposée par le souverain disparu et la charge fiscale qui en est résultée. 41L’Etat israélite se scinde en deux royaumes au Nord, celui d’Israël au sens étroit du terme dont la capitale est établie à Samarie ; au Sud, celui de Juda qui conserve Jérusalem comme capitale. 42L’affaiblissement des Israélites permet aux principautés vassales assujetties de retrouver leur pleine indépendance. 43Les deux royaumes Israélites sont des constructions fragiles. Ils connaissent une histoire intérieure troublée et surtout sont exposés à des menaces extérieures qui finissent par avoir raison de leur existence. 44La connaissance de l’histoire de ces deux royaumes reste très tributaire de la Bible 1er et 2e livres des Rois, mais le récit biblique doit être confronté aux autres sources disponibles. Les auteurs bibliques ont en effet des préoccupations plus religieuses qu’historiques, ce qui influe directement sur la façon de juger l’activité des rois d’Israël et de Juda. La Bible oppose volontiers les souverains pieux qui font ce qui est agréable à Yahvé », à l’imitation de David tels les rois de Juda Ezechias ou Josias, auteurs de réformes religieuses, aux souverains impies qui se détournent de Yahvé pour élever des autels aux autres Dieux principalement les rois d’Israël. 45Un récit plus strictement historique conduit à des appréciations différentes. Certains des rois vilipendés dans le texte biblique apparaissent éventuellement comme des souverains avisés tel Achab en Israël dont le règne correspond à des périodes de paix et de prospérité, tandis que certains rois réputés pieux mènent des politiques imprudentes qui valent à leurs Etats guerre et dévastation. 46Des deux royaumes Israélites, le plus riche et le plus puissant est le royaume d’Israël. Mais il est affecté d’une instabilité politique chronique. Les luttes dynastiques y sont aussi fréquentes que sanglantes. Conspirations, révoltes, assassinats ponctuent la brève histoire du royaume. Sur dix neuf rois en 2 siècles, dix périssent de mort violente. En revanche, le royaume de Juda jouit d’une réelle stabilité avec la succession régulière des souverains de la Maison de David. 47Après avoir passé les premières décennies de leur existence séparée à s’affronter, les deux royaumes opèrent à partir du IXe siècle avant un rapprochement plus ou moins durable qui renforce leur position respective à l’égard de leurs voisins. 48Israël et Juda sont fréquemment en guerre contre les principautés araméennes voisines, assujetties au temps de David et de Salomon et qui ont retrouvé leur indépendance au moment de la rupture de l’unité du royaume hébreu. Tantôt Israël et Juda parviennent à étendre leur sujétion sur leurs voisins, tantôt ils doivent au contraire composer avec eux, voire leur verser un tribut. Israël et Juda Source Nous partons pour la Terre Sainte - J. Perrier, PUF, p. 16. 49Mais surtout les royaumes Israélites doivent faire face au danger que représente la reconstitution de puissants Etats dans les régions majeures du Proche-Orient vallée du Nil et Mésopotamie. L’Egypte intervient de nouveau militairement en Palestine. Mais la menace principale vient désormais de la Mésopotamie. 50La puissance montante à partir du IXe siècle avant est l’Assyrie. Les souverains assyriens, après s’être rendus maîtres de l’ensemble de la Mésopotamie entament une expansion vers l’Ouest et soumettent à leur tutelle les royaumes de la région de Syrie-Palestine. 51Dès le milieu du IXe siècle avant le royaume d’Israël doit payer tribut. Un de ses rois, ayant commis l’imprudence de s’allier à l’Egypte contre son suzerain, les Assyriens s’emparent de Samarie en 721 avant Le royaume est détruit. Une partie de la population est déportée et remplacée par des colons recrutés dans d’autres provinces de l’empire assyrien. Les colons s’unirent aux Israélites laissés dans le pays pour former un nouveau peuple, les Samaritains. 52Le royaume de Juda parvient à subsister encore pendant plus d’un siècle grâce à une politique plus prudente que celle du royaume frère du Nord. Mais en définitive le royaume de Juda connaît une évolution semblable à celle du royaume d’Israël. Il passe dès la fin du VIIIe siècle avant sous la tutelle de l’empire assyrien, à laquelle succède par la suite celle de Babylone qui s’est substituée à l’Assyrie. Comme Israël, Juda tente de se libérer en s’associant avec l’Egypte ; et comme Israël, il est détruit. Les troupes du roi de Babylone, Nabuchodonosor, s’emparent de Jérusalem en 587 avant La ville est mise à sac, le Temple est détruit et une grande partie de la population est emmenée en captivité à Babylone. 53La Palestine cesse pour plusieurs siècles de former un Etat indépendant. Elle passe sous la domination des empires qui prennent successivement le contrôle du Proche-Orient et dont elle n’est plus qu’une modeste province. Restauration et destruction 54La disparition d’Israël, en tant qu’entité politique indépendante, a des conséquences importantes. 55A partir de la fin du VIe siècle avant l’exil à Babylone donne naissance à la diaspora israélite, d’abord en Mésopotamie, en Egypte également où se sont réfugiés une partie de ceux qui ont échappé à la déportation, puis le long des rivages méditerranéens et dans une grande partie de l’Orient. Par la suite la diaspora n’a cessé de s’accroître. Les communautés existantes sont renforcées par de nouveaux éléments venus de Palestine qui émigrent pour des raisons économiques ou politiques, et par des conversions. 56L’exil à Babylone n’entraîne pas la disparition de la tradition religieuse issue de Moïse. L’Exil est, au contraire, une période d’approfondissement religieux. C’est à Babylone qu’ont été probablement rédigés, dans leur forme définitive, les cinq premiers livres de la Bible qui forment le Pentateuque et qu’on appelle chez les Juifs la Torah grâce à un travail de compilation et de recomposition d’œuvres plus anciennes. Empire assyrien VIIIe-VIIe siècles av. Empire néo-babylone VIe siècle av. Les diasporas IVe siècle av. /siècle ap. Source Histoire universelle des Juifs. E. Barnavi, Atlas Hachette, p. 37. 57L’exil ne dure pas plus d’un demi-siècle. En 539 avant J-C. l’empire de Babylone est détruit par les Perses qui étendent leur domination jusqu’à la Méditerranée. Le roi de Perse, Cyrus, autorise les Israélites exilés à retourner à Jérusalem et à reconstruire le Temple. 58Seul un petit nombre d’exilés 50 000 ? reprend le chemin de la Palestine. L’entreprise de réinstallation s’avère extrêmement difficile. Les nouveaux arrivants trouvent un pays à peine sorti de ses ruines. Ils se heurtent surtout à l’hostilité des Israélites qui n’avaient pas été déportés. Ces derniers s’étaient emparés des terres abandonnées et étaient restés inégalement fidèles à leurs croyances religieuses. Le conflit prend un tour particulièrement aigu avec les Samaritains. 59Ces difficultés expliquent la lenteur de la restauration. Le Temple reconstruit ne fut achevé qu’en 515 et la communauté qui a refondé Jérusalem dans une Judée qui n’excède pas 2 000 km2 ne fut définitivement organisée qu’à la fin du Ve siècle avant sous l’impulsion de dirigeants issus de la diaspora babylonienne. Ainsi se constitue sur une partie très modeste du vaste Empire perse, une sorte d’Etat sacerdotal autonome, dont les habitants peuvent régler leurs propres affaires selon une loi religieuse particulière. 60Jérusalem et la Judée sont le centre d’une nation désormais dispersée et se voient investis d’une mission spirituelle qui s’étend à l’ensemble des communautés Israélites disséminées en Orient. C’est là que résident les autorités religieuses qui ont compétence pour interpréter la Loi et définir les dispositions juridiques qui en découlent. Le rôle dévolu à Jérusalem et à la Judée conduit à utiliser le terme de Judéens pour désigner les Israélites, qu’ils soient ou non habitants de la Judée. C’est de judéen » que nous avons fait le mot juif ». 61L’observance de la Loi ramenée par les exilés de Babylone assure plus que jamais l’unité et l’identité du peuple juif et sa pérennité au milieu des autres peuples. 62La Palestine fit partie pendant deux siècles de l’Empire Perse ; puis, conquise par Alexandre le Grand 332 avant elle appartient ensuite à l’une ou l’autre des monarchies hellénistiques qui se sont partagé l’empire du conquérant. Soumise d’abord aux souverains Lagides d’Egypte 301, elle est ensuite conquise par les Séleucides 198 avant 63Le siècle de domination égyptienne apparaît comme une période plutôt paisible. L’Egypte des Ptolémées maintient le principe déjà en vigueur au temps de l’Empire Perse de l’autonomie interne des provinces. Les Juifs administrent ainsi eux-mêmes la province de Judée. Le pays est gouverné par un conseil sanhédrin composé de prêtres et de membres des familles aristocratiques sous l’autorité du grand-prêtre du Temple de Jérusalem. Quant aux Samaritains, ils ont aussi leur administration. Depuis la fin du IVe siècle, ils disposent de leur propre sanctuaire édifié sur le Mont Garizim. 64Le passage de la Judée sous l’autorité des Séleucides de Syrie conduit assez rapidement au développement de graves tensions. Cette dégradation de la situation est en fait une conséquence du processus d’hellénisation qui a atteint le pays hébreu au cours du deuxième siècle avant Sujets de souverains hellénistiques d’origine grecque, les Juifs se trouvent en effet confrontés à la pénétration de la civilisation grecque devenue omniprésente dans tout l’Orient. Bien des Juifs, notamment des couches supérieures de la société, se laissent séduire et adoptent les usages grecs, comme le rapportent, dans la Bible, quelques versets du 1er livre des Maccabées Plusieurs parmi le peuple s’empressent d’aller trouver le roi qui leur donne l’autorisation d’observer les coutumes païennes. Ils construisirent donc un gymnase à Jérusalem, selon les usages païens... ».I Macc 1, 13-14 Frontières administratives à l’époque perse Ve-IVe siècles av. Source La Palestine. Histoire d’une Terre, M. Liverani, L’Harmattan, p. 75. Le monde hellénistique 65C’est dans ce contexte-là que des rivalités entre les grandes familles qui se disputent les hautes charges sacerdotales provoquent une intervention brutale du souverain Antiochus IV 175/164. Non content de piller le trésor du temple, celui-ci décide de promulguer une série de décrets qui proscrivent l’observance des principaux rites de la loi juive, tandis qu’un autel est édifié à l’intérieur même du Temple de Jérusalem et des sacrifices effectués en l’honneur de Zeus. 66Cette politique violente vaut au roi Antiochus IV une sinistre réputation dans la tradition juive. Pourtant ce souverain était avant tout animé par le souci de préserver l’existence de son royaume menacé par la puissance grandissante de Rome. Antiochus IV a donc tenté d’unifier les populations hétérogènes de ses Etats par une vaste politique d’hellénisation, comportant une importante dimension religieuse. Il s’agissait de favoriser l’émergence d’une divinité syncrétique que pourrait honorer l’ensemble des sujets du roi, Grecs, Syriens et Juifs, en s’efforçant d’opérer une assimilation entre Zeus Olympien, dieu des Grecs, avec les divinités souveraines des autres peuples, dont le Dieu des Juifs. Antiochus IV se fait lui-même surnommer Epiphane », c’est-à -dire produit d’une manifestation divine. N’ayant que des contacts limités avec la communauté juive, il n’a pas prévu les réactions que sa politique va susciter. 67Or la profanation du temple qualifiée par la Bible d’ abomination de la désolation » et la persécution qui frappe les juifs pieux qui refusent de se soumettre à la politique royale provoquent le déclenchement d’une insurrection dirigée par la famille des Maccabées 167 avant Cette insurrection se transforme en révolte nationaliste et débouche, après un quart de siècle de combats, sur la restauration d’un Etat Juif indépendant 140 avant 68A la fin du deuxième siècle, le nouvel Etat devient officiellement un royaume gouverné par la dynastie des Hasmonéens, héritiers directs des chefs de l’insurrection. Les souverains hasmonéens mènent une politique d’expansion. Partis de la Judée, ils parviennent en quelques décennies à conquérir l’ensemble de la Palestine et à étendre leur autorité sur les deux rives du Jourdain. L’apogée est atteinte vers 75 avant Cette politique de conquête s’accompagne d’une entreprise de rejudéisation des territoires conquis. Partout s’imposent les préceptes de la Loi juive. Ce processus de judéisation porte particulièrement ses fruits en Galilée. 69La politique des Hasmonéens contribue ainsi à renouveler la composition ethnique du peuple juif. En revanche, les Samaritains apparaissent toujours comme des dissidents et sont durement traités. Pour complaire au clergé de Jérusalem, l’ethnarque Jean Hyrcan, qui régne sur la Palestine à la fin du IIe siècle, détruit leur temple du Mont Garizim édifié deux siècles plus tôt 125 avant La Palestine à l’apogée de l’État hasmonéen 75 av. 70Bien que née d’une révolte contre l’hellénisme, la monarchie hasmonéenne en subit fortement l’influence. Les souverains hasmonéens gouvernent la Palestine à la manière des rois héllénistiques. Ils exercent simultanément des fonctions religieuses et politiques. Ils sont à la fois grand-prêtres et chefs politiques avec le titre d’ethnarque, puis de roi, à partir de 104-103 avant En réalité le pouvoir religieux perd sa préséance sur le temporel. L’association des deux fonctions sert surtout à conforter le pouvoir politique et n’est pas admise facilement chez les Juifs. 71L’usage de la langue grecque continue à se répandre beaucoup de Juifs portent des noms grecs et une culture judéo hellénique tend à se constituer. Cette évolution est favorisée par les liens étroits qui unissent la Palestine aux communautés de la diaspora qui représentent désormais la majorité du peuple juif. De plus en plus, ces Juifs établis dans l’ensemble du monde méditerranéen ignorent l’hébreu et utilisent les langues des pays où ils résident. Pour répondre aux besoins religieux de ce judaïsme de la dispersion, la Bible est traduite pour la première fois dans une langue étrangère, le grec précisément c’est la version dite des Septante réalisée à Alexandrie au IIIe siècle avant 72Le lien entre Palestine et diaspora est spécifiquement religieux. Il était essentiel pour les Juifs, vivant loin de la Terre Sainte, que l’autorité religieuse et législative du Temple de Jérusalem puisse s’exercer librement. Si cette liberté était assurée, peu leur importait le statut politique précis de la Palestine, et donc l’existence ou non d’un Etat Juif indépendant. La diaspora assiste donc sans réaction majeure au déclin rapide de l’Etat créé par les Maccabées, affaibli par les divisions au sein de l’élite dirigeante. 73Deux partis » principaux s’opposent pour des raisons à la fois religieuses et politiques les Sadducéens, qui se recrutent notamment dans l’aristocratie sacerdotale, défendent des positions conservatrices en matière religieuse, ils s’en tiennent à la Torah écrite et n’acceptent pas de croyances nouvelles. D’autre part, ils considèrent que le Temple de Jérusalem, son clergé, son culte, doivent occuper une place centrale dans la vie religieuse juive. Le Temple est également pour eux une partie intégrante de l’Etat. De ce fait, les Sadducéens sont très liés au pouvoir politique en place ; les Pharisiens apparaissent comme les héritiers des Juifs pieux qui ont déclenché la révolte des Maccabées. Originaires de divers milieux sociaux, ils sont liés à l’élite intellectuelle du pays scribes et docteurs de la Loi. Ils développent toute une tradition orale qui s’enrichit de l’enseignement des rabbins et font évoluer la Loi écrite. Ils s’attachent à obtenir une participation aussi étendue que possible du peuple aux manifestations religieuses sans donner la priorité au culte du Temple. Les Pharisiens sont hostiles à la confusion des fonctions politiques et religieuses, et la vocation religieuse d’Israël leur parait avoir plus d’importance que la destinée politique de la Palestine. Une telle attitude les met en conflit avec le pouvoir royal. 74Le conflit atteint son maximum d’intensité sous le règle d’Alexandre l’année 103-76 avant Les Pharisiens vont jusqu’à solliciter des appuis à l’extérieur. Ils sont durement châtiés. A la mort de ce souverain qui est aussi celui qui a donné au royaume juif son maximum d’extension, sa veuve Alexandra Salomé 76-67 avant lui succède. Elle parvient à apaiser les passions politico-religieuses. Mais après elle, ses fils se disputent le trône et la grande-prêtrise. Les luttes fratricides favorisent l’intervention de Rome qui a entrepris de soumettre à son autorité l’ensemble de l’Orient méditerranéen. 75Venant de Syrie, dont il vient de faire une province romaine, Pompée entre à Jérusalem en 63 avant La Palestine devient un territoire vassal de Rome qui y laisse subsister une ou plusieurs principautés autonomes dont les frontières sont fréquemment remaniées. 76Un temps la Palestine retrouve son unité politique sous l’autorité d’Hérode, prince apparenté par mariage à l’ancienne famille hasmonéenne que son père avait servie précédemment. Hérode est proclamé roi en 37 avant mais ce titre royal lui est conféré par les Romains. Issu d’une famille arabe de judaïsation récente, Hérode est mal accepté par l’aristocratie et le clergé. 77Souverain autoritaire, cruel à l’occasion, il sait faire preuve d’un grand sens politique. Il apporte son soutien aux détenteurs successifs du pouvoir à Rome, en échange de quoi il dispose d’une grande liberté pour gérer le pays. Le royaume d’Hérode connaît une grande prospérité économique qui lui permet d’entreprendre de grands travaux. La réalisation la plus considérable est une reconstruction fastueuse du Temple de Jérusalem, qui devient un édifice de dimensions imposantes qui impressionne beaucoup les visiteurs. Il n’en subsiste aujourd’hui que le mur occidental. 78A la mort d’Hérode, en 4 avant ses successeurs ne sont plus que des roitelets entre les mains des Romains qui les investissent ou les destituent au gré de leurs seuls intérêts. Dans la première moitié du premier siècle de notre ère, la Palestine passe à peu près entièrement sous l’administration directe de Rome. 79L’ordre romain s’installe difficilement en Palestine. La région connaît au cours du 1er siècle de notre ère une véritable fermentation à la fois politique, sociale et religieuse. Les Juifs supportent mal l’administration directe par Rome et ont la nostalgie de l’indépendance perdue. Ce ressentiment est aggravé par l’attitude des administrateurs romains qui songent surtout à s’enrichir grâce à la levée des impôts. Ils ignorent tout des traditions d’une population dont ils heurtent les sentiments religieux. Le mécontentement qui en résulte, attisé par les tensions sociales, par les heurts entre Juifs et Grecs, favorise en Palestine une agitation endémique qui prend volontiers une coloration religieuse avec l’expression d’aspirations messianiques. Le messsianisme se traduit par l’espérance d’une intervention divine qui assurerait la libération du peuple juif et l’effacement des humiliations subies. 80C’est dans ce contexte très troublé que naît le christianisme ; les repères chronologiques que fournissent les Evangiles notamment celui de St Luc assez précis sur ce point permettent de situer l’existence du Christ dans le premier tiers du premier siècle de notre ère. La Passion se serait déroulée en l’an 29 ou 30. C’est notamment comme perturbateur de l’ordre public et donc ennemi de Rome que le Christ est condamné et exécuté comme le suggèrent quelques passages des Evangiles Pilate dit alors aux grands prêtres et aux foules Je ne trouve en cet homme aucun motif de condamnation ». Mais eux d’insister en disant Il soulève le peuple, enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici ».St Luc 23, 4-5 81ou Dès lors Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs vociféraient, disant “Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de César quiconque se fait roi, s’oppose à César” ».St Jean 19, 12 Le royaume d’Hérode Source Histoire d’Israël. De la conquête d’Alexandre à la destruction du Temple. Ch. Saulnier, Cerf, p. 520. 82Les premières communautés chrétiennes sont perçues comme un courant supplémentaire au sein d’un judaïsme divisé en de multiples tendances. Ils sont qualifiés de parti des Nazoréens ». 83Dans le récit que font les Actes des Apôtres du procès intenté à l’apôtre Paul, l’accusation est formulée ainsi Cet homme, nous l’avons constaté, est une peste il suscite des désordres chez tous les Juifs du monde entier, et c’est un meneur du parti des Nazoréens ».Actes des Apôtres 24, 5 84Parmi les groupes qui s’agitent, certains s’organisent en vue de résister par la force à l’occupation romaine. Ce sont principalement les Zélotes, qui ne reconnaissent que Dieu comme seul chef et maître ». Ils se donnent pour but de hâter l’heure de la libération en recourant aux armes. On assiste à une montée des violences qui débouche sur la grande insurrection de l’année 66 contre la domination de Rome 85Il en résulte une véritable guerre qui dure de 66 à 73 et dont l’épisode central est la prise de Jérusalem par Titus en 70. La ville est mise à sac et le Temple est incendié. La résistance ne prend fin qu’en 73 avec le siège de Massada, forteresse naturelle située près de la Mer Morte dont les défenseurs préfèrent se suicider collectivement plutôt que se rendre. L’épisode de Massada est resté ancré dans la mémoire collective du peuple Juif et l’Etat d’Israël en entretient aujourd’hui encore le souvenir. L’incendie du temple de Jérusalem 70 ap. Titus se replia sur l’Antonio, ayant décidé d’attaquer le jour suivant à l’aube avec la totalité de ses forces et d’investir le Temple. Dieu certes, avait depuis longtemps condamné le bâtiment à être brûlé, mais le jour fatal, du fait de la révolution du temps, était maintenant arrivé, ce dixième jour du mois loüs le 30 août 70 où, déjà auparavant, il avait été incendié par le roi se Babylone. L’origine de l’incendie et sa cause se trouvent d’ailleurs chez les Juifs eux-mêmes. En effet, lorsque Titus se fut retiré, les rebelles, après un bref répit, attaquèrent de nouveau les Romains et un combat s’engagea entre les gardes du Sanctuaire et les soldats qui éteignaient le feu dans la cour extérieure du Temple. Ceux-ci, ayant mis les Juifs en déroute, les poursuivirent jusqu’au Sanctuaire. Et c’est là qu’un soldat, sans attendre les ordres, sans être effrayé par une telle initiative, mû par une sorte d’impulsion surnaturelle, arracha un brandon aux boiseries en feu et, soulevé par un de ses camarades, jeta ce brandon par une petite porte d’or qui donnait accès, du côté nord, aux habitations entourant le Sanctuaire. Les flammes jaillirent et provoquèrent chez les Juifs une clameur digne de la catastrophe. Ils s’élancèrent à la rescousse sans souci d’épargner leur vie ou de ménager leurs forces, maintenant qu’allait disparaître l’objet de leur vigilance courut porter la nouvelle à Titus. Il se trouvait dans sa tente, en train de se reposer après le combat il fut debout d’un bond et, comme il était, courut au Temple pour maîtriser l’incendie ; en arrière suivaient tous les généraux, accompagnés des légionnaires dans un état de grande excitation ; il y avait des cris et du vacarme, comme il est normal quand une si grande armée se déplace en désordre. César, de la voix et de la main, faisait signe aux combattants d’éteindre l’incendie, mais eux n’entendaient pas ses cris, ayant les oreilles pleines d’une clameur bien plus forte, et quant aux signes qu’il faisait avec la main, ils n’y prêtaient pas attention, les uns pris par le combat, les autres tout à leur colère. Ni exhortations ni menaces ne pouvaient contenir l’impétuosité des légionnqires en train de charger chacun n’avait d’autre général que sa fureur...... Arrivés plus près du Sanctuaire, les uns faisaient semblant de ne même pas entendre les ordres de César et encouragaient ceux qui étaient devant eux à jeter des brandons à l’intérieur. Les rebelles étaient dès ce moment dans l’impossiblité d’intervenir de toutes parts ils étaient massacrés et mis en déroute. Des civils sans force et sans armes, représentant une grande partie de la population, étaient égorgés là où chacun se faisant prendre une foule de cadavres s’amoncelait près de l’autel ; le long des marches du Sanctuaire ruisselait le sang et roulaient les corps des victimes ». César, voyant qu’il était impuissant à contenir l’élan de ses soldats, qui ne se contrôlaient plus, et que l’incendie était vainqueur, passa avec ses généraux à l’intérieur et contempla le lieu saint du Sanctuaire avec tout ce qu’il contenait, un ensemble bien supérieur à sa réputation auprès des étrangers et nullement inférieur à l’opinion avantageuse qu’en avaient les nationaux. Les flammes n’avaient encore nulle part pénétré à l’intérieur mais consumaient les habitations qui entouraient le Sanctuaire ; Titus, estimant que cette œuvre d’art pouvait encore être sauvée, ce qui était vrai, se précipita au dehors et s’efforçait personnellement de convaincre les soldats d’éteindre le feu ; il donna l’ordre au centurion Libéralius, qui faisait partie de sa garde de piquiers, de contraindre à coups de bâton ceux qui désobéiraient. Mais leur respect pour César et la peur que leur inspirait le centurion qui essayait de les retenir étaient moins forts que leur colère, leur haine des Juifs, et une ardeur guerrière incoercible. La majorité étaient aussi poussés par l’espoir du pillage, car en voyant que l’extérieur du Sanctuaire était en or, ils s’imaginaient que l’intérieur était bourré de richesses. Mais déjà un de ceux qui étaient entrés, tandis que César se précipitait au-dehors pour retenir ses troupes, avait jeté dans l’obscurité un brandon sur les gonds de la porte. Alors la flamme jaillit brusquement de l’intérieur. César se retira avec ses généraux, et il ne resta personne pour empêcher les soldats qui étaient à l’extérieur de mettre le feu. C’est ainsi que, contre la volonté de César, le Sanctuaire fut incendié ».FLAVIUS JOSEPHE, La Guerre des JuifsExtrait de la traduction de P. Savinel publiée aux Editions de Minuit 1977. 86Nous possédons un récit détaillé de ces événements grâce à l’historien juif Flavius Josèphe qui fut à la fois acteur et témoin des faits qu’il rapporte dans la Guerre des Juifs ». Ancien commandant des forces juives en Galilée, il s’est soumis à Rome et est devenu écrivain. 87Le bilan de cette guerre est très lourd. Des dizaines de milliers de Juifs sont massacrés ou vendus comme esclaves. La Palestine perd toute trace d’autonomie, mais la vie religieuse parvient à se réorganiser malgré la suppression de la liturgie du Temple. C’est à partir de ce moment que les synagogues deviennent les principaux centres spirituels des communautés juives. Ainsi s’impose la conception de la vie religieuse défendue par les Pharisiens qu’on appelle le judaïsme rabbinique. 88La soumission à Rome n’était pourtant pas encore définitive. Le monde juif est secoué, au début du IIe siècle après par une nouvelle vague de révoltes, qui touche d’abord les communautés de la diaspora 115-117. Puis c’est la Palestine qui s’insurge de nouveau sous la direction de Bar Kokhba 132-135. La révolte est écrasée et cette fois la défaite est sans appel. La répression s’accompagne de massacres et de déportations qui accentuent les effets de la précédente révolte. 89Le nom même de Judée est effacé. La nouvelle province romaine est dénommée Palaestina, mot forgé à partir du nom grec de la Philistie ou pays des Philistins. Les Juifs disparaissent pratiquement de la région de Jérusalem, et l’accès à cette ville leur est dorénavant interdit. Une colonie romaine y est fondée sous le nom d’Aelia Capitolina. Les restes du Temple sont rasés pour laisser la place à un sanctuaire de Jupiter. 90Le peuplement juif de la Palestine diminue sensiblement et ne couvre plus qu’inégalement le territoire. Les Juifs se regroupent notamment en Galilée qui a été épargnée par les troubles. Le reste de la population se compose de Samaritains, de Syriens, de Grecs et de tribus arabes. Les Arabes sont en effet présents dès le premier millénaire avant aux confins de la Palestine, menant une existence nomade le long de la vallée du Jourdain. Des Etats arabes se sont constitués en Transjordanie et ont été soumis à l’autorité de Rome. 91On peut dire qu’à partir de 135 après l’histoire du peuple Juif tend à se dissocier de plus en plus de celle de sa Terre d’origine. Carte administrative de l’empire après les réformes de dioclétien et de Constantin Source La crise de l’Empire romain. R. Rémondon. Nouvelle Clio. PUF, p. 329.
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Je partage avec vous les documents que j’ai réalisés il s’agit des leçons d’histoire qui accompagnent les documents du fichier de Loustics. Depuis la rentrée, je l’utilise avec ma classe de CM1 article ICI. Ce fichier et toutes les activités associées correspondent parfaitement au profil de ma classe interactivité, contenu simple, petites activités ludiques et différenciation pour les plus fragiles…. J’ai toutefois souhaité garder la présentation de mes leçons cf la feuille jaune sur le cahier un titre une question une frise chronologique une image pour comprendre un personnage historique le vocabulaire associé Ces leçons sont proposées en version économique, c’est à dire qu’il y a 2 leçons en une seule page…. Les documents arriveront au fur et à mesure dans cet article. Le récapitulatif est présenté ci-dessous Thème 1 Et avant la France ? leçons du chapitre 2 Les grands mouvements et déplacements de population Pourquoi y a t-il eu des invasions barbares au Vème siècle ? Pourquoi y a-t-il eu de nouvelles invasions au VIIIème et IXème siècles ? Leçons du chapitre 3 Clovis, Charlemagne…. Quelles sont les grandes dynasties du Moyen Age ? Qui est l’Empereur Charlemagne ? Quelles sont les grandes réformes de Charlemagne ? Thème 2 Le temps des rois Leçons du chapitre 1 Louis IX le roi chrétien au XIIIème siècle Pourquoi y a t-il eu plusieurs croisades ? Qui est Louis IX dit Saint Louis ? Quels sont les échanges entre l’Orient et l’Occident ? Leçons du chapitre 2 François 1er, protecteur des Arts et des lettres à la Renaissance Le temps des grandes explorations La Renaissance en Europe François 1er, roi de France Leçons du chapitre 3 Henri IV et l’Edit de Nantes Les religions sous la Renaissance Le roi Henri IV La Saint Barthélémy Leçons du chapitre 4 Louis XIV, le Roi-Soleil à Versailles Comment Louis XiV est devenu roi ? Comment vit le roi et sa cour ? Comment vit le peuple sous Louis XIV ? Thème 3 Le temps de la révolution et de l’Empire Leçons du chapitre 1 Louis XVI, la Révolution, la Nation Le petit plus dans ma classe J’ai aménagé des coins dans ma classe. Mes élèves ont un ordinateur à disposition avec un casque. Ils peuvent refaire de façon totalement autonome l’ensemble du parcours du chapitre du fichier diaporama, frise, exercices et même la leçon. Cet atelier plait beaucoup beaucoup. A bientôt le CM2 arrive le 15 octobre.. On en reparle !
Lesgrands mouvements et déplacements de population 04 Et avant la France ? Clovis et Charlemagne dans la continuité de l’Empire romain 05 Le temps des rois — religion : Musulmans, Louis IX et Henri IV. 06 Le temps des rois — arts : François Ier, un protecteur des Arts et des Lettres à la Renaissance. 07 Le temps des rois — religion :
C'est probablement au XIIe siècle avant notre ère que naquit le royaume d'IsraĂ«l. Selon l'Ancien testament, il aurait Ă©tĂ© fondĂ© par le roi SaĂĽl 1020-1000 av. Durant les règnes de David puis Salomon, il connait son apogĂ©e avant des connaĂ®tre des pĂ©riodes de divisions et d'occupations Ă©trangères. Loin de rivaliser avec la puissance MĂ©sopotamienne ou Ă©gyptienne, l'ancien royaume d'IsraĂ«l n'en a pas moins marquĂ© l'histoire de l'humanitĂ©. Contrairement Ă leurs voisins, les HĂ©breux ne vĂ©nĂ©raient qu'un seul dieu, YahvĂ©. Leur religion devait exercer une grande influence Ă la fois sur le christianisme et sur l'islam. Terres bibliques L'histoire et les mythes fondateurs du peuple juif sont relatĂ©s dans la Bible, qui dĂ©crit les premières errances dans le Croissant fertile de ces hommes originaires de MĂ©sopotamie. Selon les rĂ©cits bibliques, les HĂ©breux connurent une longue pĂ©riode de captivitĂ© en Égypte. Puis MoĂŻse les mena Ă travers le dĂ©sert du SinaĂŻ jusqu'Ă la "Terre promise" de Canaan. LĂ , sous la houlette de JosuĂ©, ils soumirent la majoritĂ© des peuples indigènes du pays. Selon l'une des plus cĂ©lèbres lĂ©gendes, les murs de JĂ©richo se seraient Ă©croulĂ©s au son des trompettes. Les HĂ©breux s'organisèrent en tribus, que dirigeaient des "Juges". Devant la rĂ©sistance des Philistins, un peuple guerrier vivant près de Gaza, dans la plaine cĂ´tière du sud, les conquĂ©rants dĂ©cidèrent de s'unir sous l'Ă©gide d'un seul roi, SaĂĽl v. 1020-1006 av. Son successeur David v. 1006-965 av. battit les Philistins et soumit les États voisins, Moab et Edom, Ă l'autoritĂ© d'IsraĂ«l. Dernier bastion cananĂ©en Ă capituler, JĂ©rusalem devint la capitale de son royaume. S'il est impossible de vĂ©rifier l'exactitude des rĂ©cits de la Bible, les rĂ©sultats des fouilles archĂ©ologiques corroborent la conquĂŞte du pays de Canaan et la fondation du royaume de SaĂĽl. Les succès militaires de David seraient en partie dus Ă l'incapacitĂ© de la MĂ©sopotamie et de l'Égypte, alors aux prises avec leurs propres difficultĂ©s, Ă lui rĂ©sister. David cĂ©da son trĂ´ne Ă son fils Salomon 965-928 av. PlacĂ© sous le signe de la paix, son règne vit la rĂ©alisation de grands projets architecturaux. Le plus important fut le Temple de JĂ©rusalem, destinĂ© Ă abriter l'arche d'alliance, qui contient les Tables de la Loi remises par YahvĂ© Ă MoĂŻse sur le mont SinaĂŻ. Cependant, l'Ă©norme coĂ»t de ces ouvrages valut Ă Salomon une impopularitĂ© grandissante parmi ses sujets nombre d'entre eux Ă©taient en effet enrĂ´lĂ©s de force sur les chantiers. Il lui fut Ă©galement reproÂchĂ© d'avoir cĂ©dĂ© des terres Ă la citĂ© phĂ©niÂcienne de Tyr, au nord du pays, en Ă©change d'artisans et de matĂ©riaux de construction. En outre, il Ă©tait soupçonnĂ© de vĂ©nĂ©rer d'autres dieux que YahvĂ©. Divisions et dĂ©sunion dans le royaume d'IsraĂ«l A la mort de Salomon, les tribus du nord d'IsraĂ«l tentèrent de sensibiliser Ă leur sort son successeur, JĂ©roboam II, qui rĂ©gna de 928 Ă 911 av. Devant son refus de leur accorder son attention, une rĂ©volte Ă©clata. Elle mena Ă la division de l'Ă©tat en deux IsraĂ«l au nord, tandis que les tribus du sud formèrent le royaume de Juda, chacun dirigĂ© par son propre monarque. Cette dĂ©sunion du peuple hĂ©breu ne pouvait tomber plus mal gouvernĂ©e par le pharaon Sheshonq, l'Égypte renaissait de ses cendres. En 924 av. les Égyptiens envahirent Juda et IsraĂ«l, dĂ©truisant de nombreuses villes sur leur passage et assujettissant les HĂ©breux au paiement d'un tribut. Loin d'apaiser les conflits entre les deux royaumes, cette conquĂŞte les raviva, ce qui fournit l'occasion aux États vassaux de Moab et d' Edom de recouvrer leur autonomie. Selon la Bible, des disputes d'ordre religieux vinrent envenimer la situation. Le roi d'IsraĂ«l Achab 873-852 av. fut en effet accusĂ© d'introduire le culte de Baal, un dieu phĂ©nicien. Des chefs religieux, ou prophètes, comme Elie et ElisĂ©e, mirent leur peuple en garde contre l'hĂ©rĂ©sie et les dissensions internes. Dominations assyrienne et babylonienne Aux IXe et VIIIe siècles avant notre ère, l'Empire assyrien, qui dominait alors la rĂ©gion, constituait la principale menace pour les royaumes hĂ©breux. IsraĂ«l et Juda tombèrent bientĂ´t sous son joug. Les quelques mouvements de rĂ©volte se manifestant çà et lĂ furent sauvagement rĂ©primĂ©s et des milliers de captifs dĂ©portĂ©s en Assyrie. En s'effondrant, en 612 av. la puissance assyrienne cĂ©da la place Ă l'Empire nĂ©o-babylonien. En 597 av. Nabuchodonosor II Ă©crasa dans le sang une rĂ©bellion en JudĂ©e JĂ©rusalem fut mise Ă sac, le Temple de Salomon dĂ©truit, ses trĂ©sors pillĂ©s. Des milliers de Juifs -ainsi appelait-on dĂ©sormais les HĂ©breux- furent emmenĂ©s de force Ă Babylone. Au cours de leur exil, les Juifs puisèrent rĂ©confort et soutien dans la religion, garante de l'identitĂ© de l
Commentse faire accepter dans une communauté paroissiale nombreuse, familiale, aux multiples activités tournées vers elle-même, quand on vient de Saint-Merry Hors-les-Murs et qu'on porte les revendications d'une ONG considérée par beaucoup de catholiques comme politique et de gauche : l'ACAT (Action des Chrétiens pour l'abolition de la torture) ?
Il s'agit d'éclairer le mystère du peuple Keftiou mentionné dans les textes égyptiens. L'histoire de ce peuple est parallèle à celle des Hébreux, des Philistins et autres nomades. Les sources sont donc doubles les récits de la Bible l'Exode et les documents historiques égyptiens. On doit y joindre des fragments de l'historien égyptien Manéthon et les rares informations en langue cunéiforme Mari et Ougarit. Entre ces sources se place l'histoire des patriarches depuis Abraham et l'entrée du peuple hébreu en Egypte.
Cest le nom donné au pays habité autrefois par les Israélites. Il dérive de l'hébreu Pelèchèt, pays des Philistins, que les Grecs appliquaient à la région côtière d'abord, et qu'ils ont étendu, ensuite, à toute la contrée (c'est par erreur que le vieil Ost. et Mart, lisaient : Palestine, au lieu de Philistie, dans Ex 15:14, Ps 60:10 108:10, etc. ; l'appellation de
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carte les hébreux au temps des premières invasions